284 Cinéma (s)

Étude historique consacrée à la représentation des peuples autochtones à l'écran et à leur travail dans le milieu du cinéma, des origines aux années 2010.

Version remaniée d'une thèse, cette étude porte sur le cinéma de spectre, genre représenté par Ring (1998) d'Hideo Nakata. Depuis la fin du XXe siècle, le spectre a remplacé le fantôme. L'auteur explique les différences entre ces deux figures. Il propose également une théorie de l'image spectrale et de ses principaux ressorts comme la maison hantée et la possession démoniaque.

Catalogue offrant une rétrospective de la carrière de la cinéaste, photographe et artiste française à travers des documents inédits, des témoignages de personnalités et des confidences de ses enfants, Rosalie Varda-Demy et Mathieu Demy.

Connu pour repousser les limites du bon goût, John Waters (né en 1946) a créé un style de films bien à lui, basé sur un humour qui divise, qui a fait de lui l'un des auteurs les plus révérés et subversifs dans le cinéma indépendant américain. Mettant en vedette des muses non conventionnelles, des hommages à sa ville natale de Baltimore et des thèmes du fétiche, de l'obsession et de la culture des célébrités, ses films irrévérencieux, dont Pink Flamingos (1972), Female Trouble (1974), Desperate Living (1977), Hairspray (1988), Serial Mom (1994) et A Dirty Shame (2004)... sont des comédies grotesques qui s'inspirent avec amour de William Castle, Herschell Gordon Lewis, Russ Meyer, Andy Warhol et Pier Paolo Pasolini. Ce livre accompagne une grande exposition à l'Academy Museum of Motion Pictures. Le livre présente des costumes, des accessoires, des manuscrits, des dessins de travail, de la correspondance, des objets promotionnels, des photographies de tournage et d'autres documents originaux. Mettant en lumière plusieurs de ses collaborateurs de longue date, il présente également une nouvelle interview avec John Waters et des textes des commissaires Jenny He et Dara Jaffe, l'historienne du cinéma Jeanine Basinger, critique de cinéma et théoricienne culturelle B. Ruby Rich, et l'auteur-auteur-producteur David Simon.

Coffret de deux volumes retraçant la carrière et présentant les œuvres de la cinéaste, photographe et plasticienne.

À l'occasion de la sortie du huitième long-métrage de Quentin Tarantino en janvier 2016, The hateful eight, les différentes contributions de cette édition revisitent ses œuvres à travers les problématiques suivantes : le cinéma et la culture populaire, le parler, l'acte de tuer, les rapports entre cinéma et histoire, etc.

Recueil de 37 articles consacrés à des films, des réalisateurs ou des acteurs qui ont suscité chez le critique et théoricien du cinéma autant d'émotions que de questions propres au septième art : de The curse of the Cat People, de Robert Wise (1944) à Dans un jardin je suis entré, d'Avi Mograbi (2012), de Lilian Gish et Cary Grant à Vincente Minelli et Chris Marker.

Cet essai, élaboré à partir d'analyses de films, mène une comparaison entre le cinéma et l'hypnose. Il propose une équivalence entre l'état de cinéma compris comme hypnose légère et la masse des émotions qui sont éprouvées au fur et à mesure de la projection d'un film par le spectateur. L'auteur s'appuie notamment sur les écrits de L. Kubie, S. Freud, F. Roustang ou encore G. Deleuze.

Cet ouvrage s'intéresse aux relations qu'entretient le cinéma avec l'art contemporain : il analyse les glissements, métamorphoses, assimilations et hybridations entre le cinéma et les multiples façons de montrer des images en mouvements dans les arts plastiques et les arts visuels.

Un recueil de contributions dont le titre s'inspire d'Inquiétiance du temps du cinéaste et écrivain allemand A. Kluge. Dans ce texte, il expose des formes de résistance qui font écho à des œuvres contemporaines du Centre national des arts plastiques. Les auteurs questionnent la double perspective de l'inquiétude du temps et du faire histoire avec les images.

Premier ouvrage sur le réalisateur Thomas Salvador, Simplement nager, simplement filmer est une conversation sur le cinéma, sur le plaisir de faire des films et de les regarder, sur ce qui se joue à l’écran. Anthony Divad pointe dans ce long entretien plusieurs éléments essentiels dans la pratique du réalisateur, autant dans son film Vincent n’a pas d’écailles (2015) que dans ses courts métrages antérieurs : le rythme et la narration, la simplicité, l’idée de performance, l’engagement du corps. Comment lier les mouvements du corps et les émotions qui le traversent?? Qu’est-ce qui fait corps?? Comment raconter à l’écran nos corps dans l’espace?? Telles sont les interrogations à l’origine de ce vivifiant échange.

Collection inédite de lettres que les frères Jonas et Adolfas Mekas ont envoyées entre 1957 et 1995, depuis les Etats-Unis, à leur mère restée en Lituanie. Elles sont accompagnées de nombreuses photographies illustrant et contextualisant la vie des deux frères réalisateurs dans leur pays d'accueil, ainsi que leurs visites en Lituanie dans les années 1970.

Ecrits polémiques du poète et cinéaste italien sur la société de son temps, l'avortement, le référendum sur le divorce, le fascisme, et surtout la société de consommation de masse.

Ces dernières décennies, le développement de pratiques artistiques ayant recours aux "nouveaux médias", tout comme le passage de l'argentique au numérique ou les nouvelles formes de visionnement et d'archivage qu'il implique, a précipité la nécessité de repenser et de questionner la définition du médium. Face à un panorama artistique, cinématographique et technologique en constante transformation, cet ouvrage s'inscrit dans un champ de recherche transdisciplinaire en plein essor – Medienwissenschaft allemande, media studies anglophones, études médiatiques canadiennes ou encore médiologie en France. Dans ce livre est ainsi envisagé, au fil de dix-neuf contributions, un vaste champ de médiations de la perception et de l'expérience, de la représentation et de la communication, de l'enregistrement et de la transmission.

La toute dernière interview accordée par le cinéaste italien, assassiné dans la nuit qui suivit : personnalité d'un auteur de l'excès, virulence de ses films, contradictions, absolutisme.

Pasolini queer ? Des œuvres comme Pétrole et les prises de position de l'Italien peuvent nous le faire penser : fluidité des genres, refus des étiquettes, dénonciation des dangers d'un capitalisme hétéronormé... Tout cela semble préparer le terrain à une nouvelle conception de la sexualité. Dans son sillage, d'autres écrivain·es et cinéastes ont proposé leur propre lecture des nouveaux codes sexuels et de genre. Héritier·es ? Enfants bâtards ? Ou simplement porte-parole des évolutions sociétales ? De Duras à Siti en passant par Guibert, ce recueil propose un panorama queer en littérature et au cinéma, avec comme fils conducteurs la pensée et l'œuvre pasoliniennes.

Réunissant des textes parus depuis 1979, cet ouvrage dresse une impressionnante cartographie du cinéma expérimental passé et présent. Il retrace l'histoire de ses auteurs et de ses lieux, interroge le travail de la lumière, de l'espace, du montage et du son, interpelle les conditions de projection et les formes narratives. Il s'intéresse au found footage et au sample, aux pratiques du journal filmé, au cinéma LGBT et queer, au musical. Il dialogue avec des cinéastes en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique du Nord, mais aussi à Taïwan, au Brésil, en Europe centrale et balkanique, etc. Au fil des pages, il démontre surtout la vitalité du film comme une pratique esthétique et politique pouvant mettre en cause tant les formes artistiques que les formes sociales.

Recueil de textes et d'entretiens inédits de M. Duras (1914-1996) dans lesquels elle évoque les 19 films qu'elle a réalisés depuis les années 1960 jusqu'à la fin des années 1980 : dossiers de presse, notes de tournage, déclarations d'intention ou encore commentaires et réflexions sur ses écrits, ses films et le monde du cinéma. ©Electre 2022

L'édition française de l'essai de Laura Mulvey (figure des études féministes au cinéma, l'une des premières à interroger l'image et l'écriture cinématographique au regard du genre) autour du concept de fétichisme (tel que développé par Marx et Freud) dans le cinéma de Douglas Sirk, Jean-Luc Godard, Orson Welles, Ousmane Sembène et David Lynch, aussi bien que dans le travail des artistes Cindy Sherman et Jimmie Durham.

Recueil de textes hétérogènes sur le cinéma écrits par J.-C. Lebensztejn entre 1980 et 2020. Passionné de cinéma expérimental, il évoque des films rares, dont beaucoup ont connu une diffusion restreinte dans les salles d'art et essai, esquissant une histoire alternative du septième art nourrie de ses rencontres avec Paul Sharits, Peter Kubelka ou encore Andy Warhol. ©Electre