Quatre parties composent Soleil grigri. "Quart vide," poèmes en prose dans lequel la langue d'une grande précision, évoque un voyage au Yémen à la fin des années 70, début des années 80. Celui qui raconte est le compagnon et aussi le regard d'un aveugle. Portrait d'un homme et d'un pays traversé par les figures de Pasolini ou de la Reine de Saba. "Soleil Kinski" croque en quelques vers des petits textes faussement simples qui renouvellent par leur décalage le rapport à l'émotion. "Le Printemps s'appelle revient", poèmes en prose qui entremêlent impertinence, liberté thématique, sensibilité parfois farfelue, humour et métaphysique. Enfin "Salut voilà", portrait d'un père entre sensibilité et humour, dans lequel la précision du style et des éléments racontés suscitent tout à la fois émotion et drôlerie.