Dès la Renaissance, des maîtres tels que Giovanni Bellini, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Pontormo ou Titien ont libéré leur trait des contraintes du dessin idéal. Croquis schématiques, maladroits ou d'apparence enfantine se dissimulent dans les marges ou au revers de leurs œuvres, défiant tout genre de classification. En mettant en dialogue cette face cachée du dessin de la Renaissance avec des œuvres d'artistes modernes ou contemporains comme Jean Dubuffet, Henri Michaux, Helen Levitt, Cy Twombly, Jean-Michel Basquiat, Pierrette Bloch, l'ouvrage interroge la force subversive et expérimentale du gribouillage et son rôle dans la création artistique.