282 Cinéma (s)

Réunit un nombre important de documents inédits (ou devenus introuvables) permettant de penser la genèse et la totalité de l'oeuvre de Jean-Luc Godard en tant que cinéaste, écrivain, plasticien, vidéaste, producteur : synopsis, lettres, press-books, scénarios, documents de tournages, etc.). Contributions de quelques artistes qui entretiennent avec cette oeuvre un rapport privilégié.

Au sommaire notamment : Cinématographie des concepts (S. Liandrat-Guigues) ; Forme et fond, ou idées-cinéma ? (D. Lévy) ; Un détour par la forme-balade, Gilles Deleuze (D. Zabunyan) ; Un fond mobile de l'univers, Jean-Louis Schefer (C. Béghin) ; Monolithe et mobilité, Stanley Kubrick (L. Garçon) ; Le monde des pointes, Stanley Kubrick (S. Fouquet) ; Zymologie du cinéma (J.-M. Durafour).

S.M. Eisenstein (1898-1948), décorateur, metteur en scène de théâtre et cinéaste, a aussi consacré de nombreuses pages à l'analyse d'oeuvres d'art et de littérature venant de tous horizons et de toutes époques. De cette oeuvre théorique, sont ici extraits des textes qui définissent une méthodologie de l'analyse de l'oeuvre d'art utilisant le cinéma comme "patron" ou confrontant le cinéma à l'art.

Dans cet ouvrage, l'auteur s'intéresse "aux films dont les histoires du cinéma ne parlent jamais mais que tout le monde allait voir" et réhabilite ainsi les premiers réalisateurs.

Réunit : "Une anagramme d'idées sur l'art, la forme et le cinéma", trad. de : "An anagram of ideas on art, form and film" ; "La cinématographie comme usage créatif de la réalité", trad. de : "Cinematography : the creative use of reality"

Synthèse faisant le point sur un des principaux "marqueurs" de l'originalité de l'art cinématographique, sa manière propre de rendre compte du monde. Permet en même temps de mieux comprendre ce que peut être chez un cinéaste la recherche d'un style particulier.

J. Rancière étudie les écarts observables dans le domaine de la cinéphilie, liant le culte de l'art et la démocratie des divertissements, analysant les rapports complexes entre cinéma et politique, ou encore l'unité même de cet art, forme d'émotion ou vision du monde. Il illustre son propos avec R. Bresson, J.-M. Straub, D. Huillet, Pedro Costa, V. Minelli et A. Hitchcock.