496 Littérature (s)

Un recueil de nouvelles de Kafka, dont certaines sont largement autobiographiques et traitent des difficultés éprouvées quotidiennement par l'auteur, dans ses rapports avec autrui.

Ce roman posthume est conçu en cinq parties lisibles séparément. Un écrivain invisible et génial, Benno von Archimboldi, se rend à Santa Teresa, ville du nord du Mexique où les femmes disparaissent, victimes d'un tueur en série. Il y croise Amalfitano, puis sa fille, qui s'enfuit avec un journaliste américain. Il livre finalement les raisons de sa présence dans ce lieu de cauchemar.

Recueil de poèmes accompagnés de textes de performances, de notes de travail, de lettres et d'une cinquantaine de dessins, découverts au sein des archives de l'IMEC, de collections privées ou de celles du Frac Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

La 4e de couv. indique : "Un souvenir revient dans les écrits d'Audre Lorde. C'est l'hiver à New York. Audre est dans le métro avec sa mère. Emmitouflée, elle est assise à côté d'une dame en manteau de fourrure. Elle regarde la dame, blanche, qui d'une main rageuse retire le pan de manteau qui effleure l'enfant. Une enfant Noire qui ne comprend pas et cherche désespérément un cafard, une poussière, bref une saleté justifiant ce geste. Quelque chose pour ne pas réaliser que la saleté... c'est elle. Ensuite, le regard rageur de la dame blanche qui tue l'enfant Noire de cinq ans parce qu'elle ne peut pas le nommer : le regard du racisme. Un souvenir vrillé en elle, plus qu'une douleur, une souffrance indélébile qui permet à la poète adulte d'affirmer qu'au fond, en Amérique, on ne veut pas que les Noir-e-s vivent. Audre a vécu, survécu, pour nous dire son "amérique", ses passions, ses colères, dans une série d'écrits lumineux."

Un jeune muséographe vient d'entrer en fonction dans un manoir aux confins du monde. Sous la direction d'une vieille femme plutôt étrange, il devra recenser, agencer, mettre en scène une véritable collection d'objets, de reliques du quotidien, de vestiges d'une intimité disparue et pourtant soutirée depuis des années aux défunts du village voisin. Car ces objets ont un seul point commun : ils furent tous volés quelques heures après la mort de leur propriétaire...
Empreintes du temps qui passe, variations autour de la mémoire, accumulations, obsessions : la mission de cet homme est complexe car le musée du Silence devra être à la hauteur des souvenirs de la vieille dame.

The first retrospective collection of writing, illustrations, and comics by a hero of the Gay Liberation movement and Bay Area underground writing.

Bellamy's debut novel revives a minor character from Bram Stoker's Dracula and imagines her as an independent woman living in San Francisco during the 1980s.

A collection of poems, essays, elder conversations, and visual works, Letters to the Future : Black WOMEN / Radical WRITING, celebrates temporal, spatial, formal, and linguistically innovative literature. The anthology collects late-modern and contemporary work by Black women from the United States, England, Canada, and the Caribbean - work that challenges readers to participate in meaning making. Because one contextual framework for the collection is "art as a form of epistemology," the writing in the anthology is the kind of work driven by the writer’s desire to radically present, uncovering what she knows and does not know, as well as critically addressing the future.

Information overload is a subject of vital, ubiquitous concern in our time. The Poetics of Information Overload reveals a fascinating genealogy of information saturation through the literary lens of American modernism. Although technology has typically been viewed as hostile or foreign to poetry, Paul Stephens outlines a countertradition within twentieth- and twenty-first-century literature in which avant-garde poets are centrally involved with technologies of communication, data storage, and bureaucratic control. Beginning with Gertrude Stein and Bob Brown, Stephens explores how writers have been preoccupied with the effects of new media since the advent of modernism. He continues with the postwar writing of Charles Olson, John Cage, Bern Porter, Hannah Weiner, Bernadette Mayer, Lyn Hejinian, and Bruce Andrews, and concludes with a discussion of conceptual writing produced in the past decade. By reading these works in the context of information systems, Stephens shows how the poetry of the past century has had, as a primary focus, the role of data in human life.

A massive, groundbreaking, international anthology of concrete poetry by women, from Mira Schendel to Susan Howe This expansive volume is the first collection of concrete poetry by women, with artists and poets from the US, Latin America, Europe and Japan, whose work departs from more programmatic approaches to the genre. Their word-image compositions are unified by an experimental impetus and a radical questioning of the transparency of the word and its traditional arrangement on the page. Owing, perhaps, to the fact that concrete poetry's attempt to revolutionize poetry foregrounded the male-dominated channels in which it circulated, some of the women in this volume--Ilse Garnier or Giulia Niccolai, for instance--were active in the movement's epicenters, yet failed to attain a visibility or ample representation in international anthologies such as Emmett Williams's Anthology of Concrete Poetry(1967) and Mary Ellen Solt's Concrete Poetry: A World View(1968). This anthology celebrates their legacy and recontextualizes word-image compositions by other figures working independently. It gathers work by over 40 writers and artists, including Lenora de Barros (Brazil), Mirella Bentivoglio (Italy), Amanda Berenguer (Uruguay), Suzanne Bernard (France), Tomaso Binga (Italy), Blanca Calparsoro (Spain), Paula Claire (UK), Betty Danon (Turkey), Mirtha Dermisache (Argentina), Ilse Garnier (France), Anna Bella Geiger (Brazil), Bohumila Grögerová (Czech Republic), Ana Hatherly (Portugal), Susan Howe (USA), Tamara Jankovic (Serbia), Annalies Klophaus (Germany), Barbara Kozlowska (Poland), Liliana Landi (Italy), Liliane Lijn (USA), Françoise Mairey (France), Giulia Niccolai (Italy), Jennifer Pike (UK), Giovanna Sandri (Italy), Mira Schendel (Brazil), Chima Sunada (Japan), Mary Ellen Solt (USA), Salette Tavares (Portugal), Colleen Thibaudeau (Canada), Rosmarie Waldrop (USA) and Ruth Wolf-Rehfeldt (Germany).

De 1993 à 2006, la collection « Format Américain », dirigée par Juliette Valéry, a été diffusée auprès des adhérents de l'association Un Bureau sur l'Atlantique, fondée par Emmanuel Hocquard, sous forme de livrets imprimés en photocopie. 44 livrets de 20 pages en moyenne sont parus, présentant des textes de poètes contemporains américains traduits par des poètes français, parfois traduits collectivement lors d'ateliers ou de séminaires avec des étudiants en écoles d'art. Un seul volume de plus de mille pages rassemble la totalité de la collection augmentée de quatre inédits, trois hors-série, une préface et un index exhaustif des auteurs et des traducteurs. Les compositions photographiques des couvertures des livrets réalisées par Juliette Valéry ont été remasterisées et ponctuent l'ouvrage. 48 titres de John Ashbery, Helena Bennett, Charles Bernstein, Joe Brainard, Lee Ann Brown, Abigail Child, Norma Cole, William Corbett, Robert Creeley, Ray DiPalma, Stacy Doris, Larry Eigner, Barbara Einzig, Jerry Estrin, Kathleen Fraser, Peter Gizzi, Lyn Hejinian, Benjamin Hollander, Susan Howe, Lisa Jarnot, Julie Kalendek, Lisa Lubasch, Bill Luoma, Bernadette Mayer, George Oppen, Jena Osman, Michael Palmer, Bob Perelman, Kristin Prevallet, Joan Retallack, Rod Smith, Juliana Spahr, Jack Spicer, Cole Swensen, John Taggart, Keith Waldrop, Rosmarie Waldrop, Elizabeth Willis + des bonus traduits par Pierre Alferi, Jean-Paul Auxeméry, Marie Borel, Oscarine Bosquet, Alain Cressan, Jacques Demarcq, Caroline Dubois, Holly Dye, Éric Giraud, Joseph Guglielmi, Emmanuel Hocquard, Paol Keineg, Abigail Lang, Françoise de Laroque, Sydney Levy, Virginie Poitrasson, Pascal Poyet, Jacques Roubaud, Anne Talvaz, Gilles A. Tiberghien, Juliette Valéry, Jean-Jacques Viton, et les nombreux participants aux traductions collectives.

Ce recueil de poèmes en prose se présente comme une série d'expériences vécues par un narrateur qui tente de ramener au présent ce qui ne l'est pas, des souvenirs, des projections, des conjectures et des hypothèses autour de questions qui portent sur les présences fugitives dans sa vie. L'expérience tournant mal, le narrateur se retrouve pris dans le devenir de ces motifs récurrents. ©Electre 2022

Le peintre J. Albers, enseignant au Bauhaus, s'exile en 1933 aux Etats-Unis pour fuir le nazisme. C'est dans une nouvelle langue qu'il écrit des essais au retentissement international, comme L'interaction des couleurs, dans lesquels il fait dialoguer les mots et les images. L'auteur explore ses liens avec la poésie américaine et la recherche typographique. ©Electre 2021

Yamina est née dans un cri. À Msirda, en Algérie colonisée. À peine adolescente, elle a brandi le drapeau de la Liberté. Quarante ans plus tard, à Aubervilliers, elle vit dans la discrétion. Pour cette mère, n'est-ce pas une autre façon de résister ? Mais la colère, même réprimée, se transmet, l'air de rien...

Des poèmes mêlant textes et images (collages, dessins, photographies) et multipliant les références, les jeux intertextuels ainsi que les réécritures, qui font écho au vide du signe privé de son sens et celui laissé par un régime autoritaire. Recueil initialement paru en 1977. Avec un livret d'introduction comportant des annexes et des notes. ©Electre 2021