405 Monographies (s) d'artistes (s)

La première monographie rétrospective de McCollum, éditée par Rhea Anastas, propose, à travers plusieurs essais et une vaste documentation visuelle sur de nombreux travaux inédits, une nouvelle lecture de l'oeuvre de l'artiste américain. A travers une oeuvre abondante, originale et sérielle, Allan McCollum développe depuis la fin des années 1970 une réflexion critique le statut socio-économique de l'oeuvre d'art et son unicité, en interrogeant ses modes de production, de distribution, d'acquisition, de présentation et de lecture.

Monographie de référence dédiée à un artiste dont le travail s'établit à partir du son, envisagé comme une matière, avec une centaine d'illustrations, un essai de Thierry Davila, un long entretien et une pièce inédite sur CD audio.

Un hommage au travail de Jeff Koons à travers la présentation de ses oeuvres, de l'évolution chronologique de son travail de 1979 à nos jours et d'un essai biographique. Panorama complet de l'oeuvre de Koons à ce jour qui offre une étude détaillée de son oeuvre.

Pour sa grande exposition de l’été, le CAPC programme la première rétrospective en France consacrée à Michel Majerus. Seul musée français à avoir dans sa collection une ½uvre monumentale de l’artiste luxembourgeois, le CAPC accueille une sélection conséquente d’installations et de peintures dans sa nef, dont la gigantesque rampe de skateboard "If you are dead, so it is".

Première monographie consacrée à l'artiste britannique Stephen Willats. Depuis les années 60, il travaille sur les rapports entre l'art et d'autres disciplines comme la sociologie, l'analyse des systèmes, la cybernétique, la sémiotique et la philosophie. Sa pratique artistique souligne l'importance du contexte, du langage et de sa signification, ainsi que le rôle du spectateur en s'adressant aux polémiques de la société contemporaine. Le champ des images de S. Willats se caractérise par un recours à des éléments issus de la peinture et de la sculpture abstraites, à une production d'images documentaires, et à des pratiques performatives.

Première monographie de l'artiste: un examen de l'héritage de l'art conceptuel, remis à l'ordre du jour à travers une révision du rapport fétichiste à l'objet esthétique. Cet ouvrage rassemble un long essai de l'historienne et critique d'art Vivian Sky Rehberg, un entretien de l'artiste avec Alice Motard (directrice adjointe de Raven Row à Londres) et un texte de Glenn Adamson (directeur adjoint de la recherche et directeur des études supérieures au Victoria and Albert Museum) centré sur le rapport qu'Isabelle Cornaro entretient avec les arts décoratifs.

Les dessins de l?artiste surréaliste David Shrigley illustrent à merveille le wit britannique, cette posture de détachement flegmatique par rapport à soi, aux autres et au monde qui désamorce et détourne toutes les tracasseries des jours, les angoisses des nuits, et les drames de l?existence. Avec ses dessins aux traits mal assurés, presque puérils, David Shrigley réinvente une manière de catharsis bouffonne, empruntant aussi bien à la sculpture, la photographie, l?édition, l?animation ou encore la musique.

Première monographie d'envergure en français, amplement illustrée, proposant une généalogie inédite de l'œuvre de Joseph Beuys qui reparcourt tout un pan de l'art du XXe siècle pour en révéler l'ambition esthétique et les enjeux politiques.

Liam Gillick (né en 1964) est un artiste et auteur anglais basé à New York, apparu sur la scène britannique au début des années 90, et remarqué à la fois pour le vocabulaire post-conceptuel utilisé dans ses sculptures, installations et travaux autour du langage, et pour ses écrits théoriques et sa réflexion critique sur les pratiques curatoriales. Son travail a été présenté dans le cadre de nombreuses biennales internationales, de la Documenta X, et a été nominé pour plusieurs prix.

Cet artiste d'origine mexicaine travaille avec et à partir du réel, utilisant des objets courants et usuels, des cageots de bois, nous renvoyant aux réalités de notre corps et de l'économie mondiale. Ses installations viennent questionner notre époque et ses valeurs, utopies, engagements, sur le mode du "dérangement".

Figure incontournable de la scène artistique britannique, Peter Doig a collaboré à l'édition de cette très vaste monographie retraçant la carrière de cet artiste dont l'oeuvre s'organise autour de plusieurs thèmes, parmi lesquels la maison dans les branchages, le reflet dans l'eau et le canoë symbolisant la mort. Exposé dans les grands musées internationaux, son travail est régulièrement sélectionné dans les manifestations d'art. Contient un entretien avec P. Doig et des écrits de l'artiste.

Méconnu en France, Bas Jan Ader a élaboré, au début des années 70, une oeuvre dont la forme très modeste et la charge émotionnelle peuvent éclairer de nombreuses recherches actuelles. Membre très actif de la scène artistique californienne, il développe en peu de temps (de 1970 à 1975, année de sa disparition) une oeuvre marquée par des thèmes récurrents, tels que la disparition, l'échec et la chute. Il documente soigneusement ses actions, sous la forme finale de films, de photographies aux compositions sophistiquées, de textes, de publications.

A l'image des constructeurs des édifices gothiques, Vincent Ganivet expérimente la mise en tension et l'assemblage de matériaux de construction. Développant une pratique artistique de l'absurde et de l'éphémère, il crée des oeuvres à partir de matériaux bruts, d'objets et de phénomènes du quotidien détournés de leur fonction initiale. De ce fait les objets révèlent leur nature cachée, apportant ainsi au banal une certaine beauté et à l'accident une vraie poésie. Pour cette exposition, ce jeune artiste s'est lancé dans la construction d'une structure faîte de parpaings, à partir desquels il installe des événements, parfois des accidents. Le public est intrigué, déplacé, voire disposé.

Caractérisé par une grande économie de moyens, le travail de Jason Dodge est marqué par un rapport à la fois conceptuel et romantique au monde. Ses oeuvres proviennent d'objets du quotidien sur lesquels lui-même ou son entourage, suivant ses instructions, effectuent d'imperceptibles transformations. Chaque oeuvre condense ainsi l'histoire personnelle de celui qui l'a réalisée et sa part d'interprétation des indications données par l'artiste. Le résultat se déploie sous forme d'installations et d'objets dont le pouvoir évocateur en fait de véritables "déclencheurs d'imagination".

Natascha Sadr Haghighian a conçu elle-même le projet "Solo show" en collaboration avec l'agence Mixedmedia située à Berlin, autour d'un artiste fictionnel Robbie Williams (l'artiste, et non le chanteur !). "Solo show" est à la fois une exposition et son contraire ; une façon pour l'artiste de déconstruire et de questionner le format de l'exposition, et plus largement les pratiques artistiques contemporaines et les relations contradictoires qu'elles entretiennent avec l'institution.

Avec 85 ouvrages publiés depuis 1972, l'artiste appartient à cette première génération qui, à l'instar de Robert Barry, Sol LeWitt, Lawrence Weiner, John Baldessari, Ed Ruscha et Allan Ruppersberg, a utilisé le livre comme médium à part entière. Peter Downsbrough envisage le livre comme un volume, un espace, utilisant les mots comme des outils conjugués avec des éléments graphiques divers (lignes, ponctuations, plans, cartes) pour former sans cesse de nouvelles configurations. Très architecturé, son travail questionne les notions de localisation, de "place" et de "placement".

Anish Kapoor, sculpteur britannique, habite un lieu géographiquement décalé qu'il nomme "l'entredeux", jouant de toutes les identités pour esquiver tout enfermement. Intitulée Leviathan, l'oeuvre présentée dans le cadre de la Monumenta, est à l'image du monstre biblique une incarnation à la forme puissante et ténébreuse. Le Léviathan traverse l'histoire de l'humanité comme une figure obsédante : il s'impose dans le Grand Palais comme une porte d'entrée dans l'antichambre de notre animalité et nous ramène à l'immémorial en chacun d'entre nous.

Richement documentée, cette première monographie publiée en Europe rassemble des archives de l'artiste, dévoilant de nombreux aspects encore méconnus de son oeuvre. Dépassant les catégories traditionnelles abstraction-figuration, moderne-sublime, ou encore décoratif-conceptuel, l'oeuvre de Larry Bell recouvre un riche corpus, qui dépasse de l'artiste qui fait des cubes en verre sur des socles transparents comprenant des peintures, des oeuvres bi-dimensionnelles hybrides, des installations environnementales, des structures lumineuses parfois aux frontières de la sculpture et de l'architecture, mais aussi des photographies.

Rétrospective sur l'artiste Gordon Matta-Clark, alimentée par les archives du Centre Canadien d'Architecture de Montréal et qui rassemble ses principaux écrits et interviews, ainsi qu'une sélection de ses travaux. Cette monographie a été publiée à l'occasion de l'exposition qui lui a été consacrée à Madrid, Centro de Arte Reina Sofia en 2006.

Présente et analyse une sélection de coupures de journaux et de magazines, de publicités, de livres réunis par Francis Bacon et conservés comme documents de travail dans son atelier. Met en relation des oeuvres du peintre avec ces sources visuelles et explore son processus créatif.