348 Sciences (s) sociales (s)

Suite des travaux de l'anthropologue et psychanalyste sur la sorcellerie dans le bocage de l'Ouest français. Etude des matériaux relatifs au désorcellement : description des éléments empiriques, le désorcellement comme thérapie du collectif des habitants d'une ferme, description de l'invention de cette thérapie au cours des XIXe et XXe siècles, illustration du travail d'une magicienne.

Dans les textes réunis ici, il montre que le lien entre parole et corps constitue l'élément fondamental, fondateur même, de l'humain comme tel, dont l'accord est soumis à des assauts incessants, et de plus en plus pressants à mesure que la techno-science étend et accentue son emprise sur les groupements humains. Ces assauts visent tour à tour - ou conjointement - parole et/ou corps, dans le but de les désagréger et de les dépecer, pour finalement les transmuter en nombres et en codes pouvant être agencés à guise. La pensée poétique de Monchoachi est une invitation à se débarrasser de l'Occident et de la civilisation.

Cet essai sociologique, urbanistique et politique montre, à travers l'exemple de Los Angeles, ce que sera le visage futur de la ville, moins spectaculaire et plus effrayant que la vision futuriste offerte par Philip K. Dick. Los Angeles porte déjà en elle le modèle vers lequel vont tendre toutes les mégapoles : destruction de la mixité sociale par cloisonnement strict des couches de population.

Cette publication retrace la création du collectif Ecole Zéro par des étudiantes et des étudiants qui mènent une réflexion sur les différentes manières de faire école en mettant en relation l'aménagement du territoire avec différents champs disciplinaires.

Fondateur de la plateforme UbuWeb, qui permet d'accéder à des œuvres littéraires, cinématographiques et musicales expérimentales et d'avant-garde des XXe et XXIe siècles, l'auteur raconte l'histoire de la circulation des œuvres d'art et comment elles sont archivées, consommées et distribuées en ligne. Il aborde notamment la question du droit d'auteur.

Publié à l'occasion de la Xe Biennale internationale design Saint-Etienne, ce manifeste propose des solutions émancipatrices pour un futur proche au sein d'une économie postcapitaliste, afin d'améliorer le niveau de vie, de libérer l'humanité du travail et de développer des technologies élargissant les libertés. Avec un livret présentant une société future qui part s'établir sur l'île d'Abraxa.

Ce livre commence comme une enquête sur QAnon, la nébuleuse conspirationniste qui a sévi sous Trump et qui s’est cristallisée lors de la prise du Capitole, le 6 janvier 2021. En apnée dans l’univers du complotisme américain contemporain, l’auteur s’attèle à la tâche, vaste et urgente, d’assainir le fatras de confusionnisme qu’est devenu le monde.

Dans cet essai paru pour la première fois en 1971, l'auteur aborde la question du rapport Noir-Blanc et celle du racisme, qui malgré la décolonisation n'a pas perdu son actualité. Il traite du complexe de dépendance du colonisé, des liens entre le Noir et le langage, entre hommes et femmes blancs et de couleur, entre le nègre et la psychopathologie, le nègre et la reconnaissance, etc.

Guide pratique, mais également critique, à destination des artistes, dans lequel le droit d'auteur est expliqué et défini à travers des exemples concrets.

La bourgeoisie a récemment connu des bouleversements liés au pouvoir grandissant de la finance sur l'industrie, la politique et les médias. Les sociologues proposent une étude des modes de vie et de reproduction sociale, de la défenses des intérêts de cette classe sociale par une alliance toujours plus étroite avec le politique. Une ouverture sur un univers discret et qui souhaite le rester.

A la fois sérieux et plein d'humour, l'auteur nous apprend que dormir est une technique et que la chambre à coucher est un lieu de culture, de la préhistoire au 20e siècle.

Classique de l'anthropologie, cette étude décrit la famille et la parenté dans les sociétés occidentales modernes, à partir d'une enquête dans le quartier londonien de Bethnal Green.

Difficile de remettre en question la domination masculine tellement elle est ancrée dans nos inconscients et accordée à nos attentes. Partant d'une description ethnographique de la société kabyle, Pierre Bourdieu explore les structures symboliques de cet inconscient androcentrique qui survit chez les hommes et les femmes d'aujourd'hui.

138 entrées pour explorer les non-dits des nouvelles technologies, intelligences artificielles et autres aspects du numérique, d'algolittérature et asservissement machinique à viralité en passant par capitalisme de plateforme, évangélisme technologique, glitch-féminisme, médiactivisme et technopolice.

Nous sommes partout collecte et partage des voix antifascistes, féministes, anticapitalistes, antiracistes, antispécistes, des paroles de hackeureuxses, des voix en lutte pour les droits des migranxtes, contre toutes les formes d'oppression de nos sociétés, pour les droits LGBTQIA+, contre les écocides, pour les droits des travailleureuxses du sexe, contre les violences policières et la répression juridique, pour les droits des sans-papièrexs, pour l'autodétermination et l'émancipation de touxtes les travailleureuxses, contre la précarisation, contre le système carcéral et pour les ZAD.
Tous les textes sont hébergés sur www. noussommespartout. org. Ce livre est une première sauvegarde de cette base de données en ligne, l'export fait à l'été 2021 d'une collecte qui se poursuit. Pour cette première édition de Nous sommes partout, les récits et témoignages émanent tous du même territoire géographique : la Suisse romande.

La technologie a désormais envahi chaque aspect de la vie quotidienne. Proposant une analyse des logiques à l’œuvre derrière la complexité de ses processus, l'auteur démonte des lieux communs, comme l'idée que le progrès technologique est imparable et émancipateur ou que l'accès à une surabondance d'informations est toujours bénéfique.

La notion de communs recouvre l'ensemble des ressources dont chacun peut jouir librement. En s'appuyant sur des initiatives mises en place dans le monde entier, les auteurs soulignent l'importance de cette dynamique interne et sociale de mise en commun, qu'ils décrivent comme un phénomène relationnel des systèmes vivants fondé sur des institutions justes et responsables.

Collectif d'artistes cyberféministes, Roberte La Rousse a pour projet de démasculiniser la langue en traduisant au féminin des textes provenant de divers horizons. Dans cet ouvrage, le groupe se livre à une mise en récit critique de Wikipédia, considérant le site encyclopédique comme un miroir grossissant de la société.

À partir d'enquêtes de terrain menées dans des régions du nord de l'Eurasie et de l'Amérique, où certaines pratiques chamaniques ont ressurgi suite à la chute du régime communiste, l'auteur décrit les traditions qui rendent compte de la façon dont les chamanes initient des rituels permettant des voyages cosmiques et la création de liens avec les non-humains.

À l'occasion de l'anniversaire de Mai 1968, cet essai prolonge la critique du conformisme qui, selon les auteurs, s'impose universellement au prétexte de sauver la planète, et des nouvelles formes d'embrigadement qui accompagnent la mise en place de la gestion raisonnée du désastre de la société industrielle.