405 Théorie (s) de (s) l'Art (s)

Notes et réflexions de l'historien d'art J.-H. Martin rédigées lors de ses voyages en Afrique, en Chine et au Népal notamment, dans le cadre de la préparation de l'exposition des Magiciens de la Terre, réunissant des artistes vivants de tous les continents. Elles abordent les questions anthropologiques et offrent une réflexion sur la notion d'exotisme.

La propagation des technologies numériques, à la source d'une profonde transformation des champs du monde social, articulée à la création dans les arts et à l'activité de l'imaginaire : cet ouvrage collectif, qui tente de répondre à la thématique elle-même sur le plan de la conception graphique, interroge les réseaux de sens induits par cette dissémination à travers un ensemble de réflexions et des pratiques critiques, fédérées par une actualité de la recherche plastique.

Cet ouvrage attendu arrive alors que Fluxus fête ses cinquante ans. Son originalité se situe dans le fait que le lecteur peut dialoguer avec les créateurs de ce mouvement devenu mythique. Il contient un document exceptionnel : la première interview de George Maciunas, qui n'en a réalisées que trois. Cet ouvrage se situe entre la subjectivité de Fluxus et l'objectivité qui est celle posée par l'histoire de l'art : sur la définition d'une avant-garde des "terribles" années 1960 et les interrogations épistémologiques que pose Fluxus à l'art contemporain.

Dans cet ouvrage, B. Holmes s'intéresse aux croisements entre art, économie politique et mouvements sociaux.

Critique et historien d'art, Lawrence Alloway, à l'origine du terme Pop Art, livre ici sa théorie de l'art qui repose selon lui sur le fait que les matériels concrets de la vie moderne donnent un intérêt aux médias de masse et au consumérisme. Il était membre de l'Independent Group et donna des conférences sur sa théorie d'un lien circulaire entre l'art culturel populaire "bas" (popular cultural low art) et l'art culturel populaire "haut" (popular cultural high art).

Réunit deux essais, écrits à l'occasion de l'exposition Face à l'histoire au Centre Pompidou en 1996, sur l'image cinématographique et picturale, leur pouvoir de représentation et leur rapport à l'histoire.

Une étude des fondements et des implications esthétiques, philosophiques, éthiques et politiques de la pratique de l'installation.

Les relations entre l'art, le travail et la société aujourd'hui (un recueil de textes consacré aux questions du sens et de la fonction du travail dans ses rapports à l'art, de la position de l'artiste si la "créativité" est assimilable à une production marchande, du rôle de l'art et de l'architecture dans l'évolution de la société, etc.).

Les relations entre l'art, le travail et la société aujourd'hui (un recueil de textes consacré aux questions du sens et de la fonction du travail dans ses rapports à l'art, de la position de l'artiste si la "créativité" est assimilable à une production marchande, du rôle de l'art et de l'architecture dans l'évolution de la société, etc.).

Une anthologie de textes de référence dédiée aux relations entre art et science-fiction et aux différents futurs qui s'esquissent dans l'art depuis les années 1950, à partir de la figure de J.G. Ballard.Dans les années 1950 et jusqu'à la fin des années 1960, la science-fiction a joué, pour nombre d'artistes et de théoriciens anglais et américains. Passer l'art novateur au filtre de la SF, c'est par conséquent, pour les créateurs et les penseurs de l'époque mettant en œuvre cette opération théorique et plastique, ébranler radicalement les cadres d'une esthétique dominante.

Psychosociologue, mais aussi ingénieur, physicien et philosophe des arts numériques, Abraham Moles (1920-1992) a jeté avec cet ouvrage les bases d'une esthétique de l'information, dont les concrétisations étaient alors celles rendues possibles par l'infographie, la musique électronique et électro-acoustique et aussi la littérature "potentielle". Première édition du grand classique d'Abraham Moles, Art et ordinateur, a été ensuite republié, augmenté et remanié, en 1990 (éditions Blusson, Paris). Il constitue la première théorie cohérente des arts numériques.

Nommer le lien entre une époque et les productions qu'elle suscite n'est pas chose simple, surtout lorsqu'on cherche à donner un nom au présent. Pourtant, cette désignation recèle des enjeux esthétiques et politiques majeurs. Nous appartenons à un temps qui peine à trouver son nom et choisit, généralement, une désignation qui n'en est pas une : le contemporain. Elle n'en est pas une car le contemporain ne se suffit pas à lui seul et subit la fugacité du temps. C'est à cette difficulté que le colloque "Qu'est-ce que le contemporain ?" s'est consacré, avec une triple vocation: historique, géopolitique et critique.

Dans ce livre savoureux et caustique, Frank Berzbach analyse avec humour et finesse la psychologie de ceux qui travaillent dans le domaine de la création. Il livre un portrait sans concession du monde du travail et dispense de multiples conseils pour éviter que le job de vos rêves se transforme en cauchemar !

On assiste depuis quelques années à un regain d'intérêt pour la relation entre l'artiste et son atelier, d'un point de vue pratique mais aussi conceptuel. Ce recueil se propose d'éclairer l'impact théorique de l'atelier comme espace de production d'art et de sens, à partir d'exemples d'ateliers britanniques surtout. Il aborde la notion d'atelier successivement comme "le lieu d'une pratique", "l'atelier comme théâtre et décor", ou encore "l'atelier comme espace et non-espace".

Recueil de textes reprenant les actes d'un colloque. Les participants privilégient une analyse des pratiques artistiques et des oeuvres elles-mêmes, et envisagent la reproductibilité et l'irreproductibilité de l'oeuvre d'art comme les deux faces d'une même médaille.

Dans "Thinking through craft", Glenn Adamson propose une introduction à l'étude de la thématique du craft. Outre un panorama général, il offre une analyse du rôle du craft dans des champs très variés que sont l'architecture, le design, l'art contemporain. Il s'agit d'interroger la question du faire comme mode de connaissance.

"The Craft Reader" explore la notion d'"arts industriels" et son champ sémantique, "industrie artistique", "Kunstindustrie", etc., tel qu'il se déploie à travers l'histoire de l'art, l'industrie et les pratiques artistiques internationales depuis la Révolution industrielle jusqu'à nos jours. Directeur de la Recherche et des Graduate Studies au Victoria & Albert Museum (Londres), Glenn Adamson est le théoricien d'un réinvestissement des thématiques du Craft. Il propose ici une anthologie d'envergure qui rassemble de nombreux écrits autour du "Modern Craft".

Cette anthologie couvre tous les aspects des débats sur l'art moderne depuis le début du XXe siècle : écrits d'artistes sur eux-mêmes, textes de critiques, philosophes, écrivains et hommes politiques.

Retrace l'histoire de l'ENSAD, à partir de 1941. L'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs a acquis une place enviée mais n'a pas l'aura et l'autorité de sa concurrente, l'Ecole des Beaux-Arts. Panorama de l'histoire et de l'évolution des arts décoratifs depuis la Seconde Guerre mondiale, avec la naissance du design et de l'architecture d'intérieur.