405 Théorie (s) de (s) l'Art (s)

À partir de ces deux termes, trame et hasard, l?auteur entreprend dans l?essai principal du livre un récit de l?art moderne (Ernst, Arp et Taeuber, Cage) et contemporain (Kelly, Polke) qui croise la littérature (Mallarmé, Nietzsche, Musil, Walser) et l?art issus du surréalisme (collage, improvisation, combinaison aléatoire, hallucination, etc.). La seconde partie du recueil rassemble quatre textes qui portent respectivement sur un écrivain, deux artistes femmes et un tandem d?architectes.

Montre en quoi l'utilisation de l'audiovisuel rapproche l'art contemporain de la peinture classique en considérant l'image et sa fonction. A partir de critiques d'oeuvres et de théories de l'art, évoque la possibilité de réévaluer la structure et les instances de la relation de l'art à la technique.

A travers l'itinéraire de onze galeristes, Anne Martin-Fugier montre des personnes éprises d'art, capables de déceler des talents, de soutenir les carrières des artistes et de répondre aux désirs des collectionneurs.

Actuel directeur de la Villa Médicis de Rome, Eric de Chassey propose un état des lieux de l'enseignement de l'histoire de l'art : comment mieux définir son champ d'application, ses objets, les façons de la transmettre.

Etudes et réflexions sur le marché mondial de l'art aujourd'hui : évolution du concept d'oeuvre d'art ; les grands musées en tant qu'acteurs des relations internationales ; les lieux de l'art dans le monde ; la place de Paris dans le marché international de l'art ; les trafics illicites internationaux d'oeuvres d'art.

Une anthologie des transformations intellectuelles, culturelles et politiques en cours en Europe de l'Est. L'"Atlas de la transformation" constitue une sorte de guide mondial qui entend fournir les clés pour appréhender les processus actuellement à l'oeuvre dans les pays en mutation en Europe de l'Est. Structuré autour de 200 mots-clés qui constituent autant d'entrées, l'ouvrage rassemble les contributions inédites de dizaines d'auteurs du monde entier et reproduit un ensemble de textes emblématiques sur la question. La collection "Tranzit" se consacre à la scène artistique d'Europe centrale et de l'Est.

L'on trouve de nombreuses listes en littérature ; personnages, objets, lieux, collections, événements... Umberto Eco établit des parallèles avec le monde de l'art.

Ce catalogue raisonné d'artistes et écrivains dont les oeuvres sont présentes partout mais visibles nulle part met l'accent sur Stendhal et ses romans abandonnés, J. Vaché, précurseur du surréalisme, Y. Klein et le choix du gaz, J. Joubert qui passa sa vie à compiler des notes pour une fiction jamais écrite, etc. Ce panorama permet de faire l'éloge d'un art qui n'existe finalement qu'en creux.

Cette étude sur le rapport entre l'art et la vie à l'époque contemporaine interroge la place de l'ordinaire dans l'art au travers différentes pratiques artistiques : le ready-made duchampien, les happenings, la danse postmoderne ou le mouvement Fluxus.

Ces textes de philosophes, de théoriciens et d'historiens de l'art témoignent de l'incidence de la question de l'image, de sa logique spécifique et de la transformation du champ visuel dans les savoirs contemporains ainsi que de la variété de ses approches conceptuelles, de la préhistoire à nos jours, et dans différentes traditions de pensée.

Une approche phénoménologique de l'image cinématographique à travers l'étude des rapports entre la réception de l'image peinture et de l'image cinématographique, avec des analyses d'oeuvres de Hitchcock, Ozu (et Mondrian), John Ford (et Clyfford Still), Antonioni, Godard et Tarkovski.

Oeuvre posthume où l'anthropologue A. Gell met en place une théorie autour de l'objet d'art, composée de celui-ci appelé ici indice, de l'artiste, du destinataire et du prototype désignant l'ensemble des relations qui oeuvrent en faveur de sa reconnaissance.

Ce manuel offre des pistes pour comprendre l'art contemporain en le confrontant aux grands concepts de la tradition (la création, l'oeuvre, l'expression et le spectacle de l'art). Toutes les oppositions conceptuelles autour desquelles s?est construite la tradition artistique ont été profondément ébranlées par la modernité esthétique : création et reproduction, oeuvre et objet, art et nature, contemplation et consommation, contemplation et participation, goût et mauvais goût, le musée et son dehors, toutes ces frontières deviennent de plus en plus poreuses. Mais si les pratiques artistiques remettent inlassablement en jeu les cadres théoriques, comment penser cette confusion esthétique sans pour autant renoncer au concept d'art ?

P.P. Pasolini s'inquiétait de la disparition des lucioles, ces lueurs survivantes des contre-pouvoirs tandis que, plus récemment, G. Agamben se penchait sur la destruction de l'expérience. Il faut organiser le pessimisme, conseillait W. Benjamin. Les images aussi, ajoute l'auteur de cette réflexion déclinée autour de cinq thèmes : Enfer, Survivance, Apocalypses, Peuples, Destructions, Images.

A partir d'objets singuliers et différents, de périodes, cultures, méthodes et savoirs variés, les contributions envisagent les relations entre les arts au sein d'oeuvres poétiques (Lorca), picturales (le paysage), cinématographiques (Antonioni), musicales (Albéniz, Schoenberg), de traités ou de textes philosophiques (Aristote, Kaufmann).

Contributions d'historiens et de philosophes de l'art sur l'interprétation, le commentaire et la critique d'art. L'ouvrage est le fruit de colloques organisés à la Bibliothèque municipale à vocation régionale en 2005 et 2007 sous le titre générique : L'histoire de l'art en question(s).

Série de contributions sur l'art de la représentation au moyen d'appareils. Les auteurs étudient les effets de l'invention de la photographie sur l'art. Ils reprennent notamment l'idée de Walter Benjamin, qui voit à travers la photographie ou la vie appareillée, un appauvrissement de l'expérience communicable, les espaces ou les temps de déplacements ne se mesurant plus aux capacités corporelles.

Etat des lieux sur l'art contemporain: quels sont les nouveaux dispositifs, objets et pratiques qui font de l?activité artistique une caisse de résonance et un relais actif des autres domaines du savoir ? Par quelles voies singulières les acteurs de l?art s?emparent-ils des idées pour les emporter ailleurs, et en produire de nouvelles ? Ce numéro spécial réunit une quinzaine d?auteurs, critiques, philosophes, historiens de l?art, tous familiers de la création contemporaine. On y examine les avatars du musée et de l?exposition, les pratiques de l?art programmé et de l?art-performance, les rencontres art-science, le traitement artistique des archives, les perspectives du étendu ou exposé mais aussi le renouvellement de la critique au contact de nouveaux paradigmes théoriques ("tournant iconique", pensée "queer", etc.).

Une anthologie de textes consacrés à la problématique de la documentation et de l'exposition d'oeuvres d'art basées sur la temporalité : une lecture contemporaine de l'action, de la performance et de leurs extensions sur divers supports. L'ouvrage examine la manière dont les diverses productions artistiques fixées dans le temps (sculpture, installation, mais aussi film et photographie, en tant que supports reproductibles) peuvent être rapportées à la dimension temporelle d'autres champs artistiques essentiellement performatifs (la danse, la performance, le son). Avec des textes de Philip Auslander, Raphael Gygax, Kristina Köhler, Verena Kuni, Babette Mangolte, Heike Munder.

La révolution soviétique, avec son projet d'organisation totalitaire d'une vie entièrement nouvelle, a constitué une tentative radicale de mise en forme plastique de la réalité sociale aussi bien qu'humaine. La politique se faisait démiurge et l'homme politique artiste.