405 Théorie (s) de (s) l'Art (s)

L'art n'est plus fait par ceux qui avaient l'habitude de le faire mais par ceux qui le montrent. De même, aux artistes se substituent les commissaires. Pour l'auteur, ce constat est la condition actuelle de l'art. Sans mettre en avant d'a priori esthétique ou moral, il montre que l'art contemporain conserve une double fidélité : à l'oeuvre et au public.

Réflexion du philosophe sur la diversité des qualités artistiques à l'époque du postmodernisme, l'établissement de critères esthétiques d'évaluation du champ de l'art prenant en compte ce phénomène, et sur la régulation du goût

Une série d'études sur les réactions du public devant des oeuvres contemporaines : le Pont-Neuf emballé par Christo, les colonnes de Buren au Palais-Royal, une fontaine de Bernard Pagès à La Roche-sur-Yon ou de Jean-Pierre Raynaud à l'entrée du siège du CNRS, un acte de vandalisme contre un ready-made de Duchamp à Nîmes (le vandale était un artiste).

Selon les uns, l'art contemporain est un art de l'innovation qui expérimente toujours. Pour les autres, il est un art du recyclage qui n'expérimente plus. Mais quand il s'agit de saisir l'art en action, c'est autre chose : comment parler d'expérimentation autour de l'invention artistique ? Vingt-six auteurs et artistes proposent de juger sur pièces.

Une réflexion sur la façon dont les artistes du XXIe siècle s'approprient le monde. Cette collection rassemble des textes et entretiens avec les acteurs du champ artistique actuel : artistes, collectionneurs, commissaires, critiques...

L'auteur développe, en les approfondissant, deux traits majeurs qui placent son entreprise à contre-courant des tendances dominantes de l'esthétique traditionnelle. Contre celles-ci, il réaffirme la part de l'intelligence dans l'expérience esthétique, en l'ouvrant à l'une de ses dimensions essentielles, celle de l'action, de la pratique, de la pédagogie.

Enquête de la sociologue, spécialiste du marché de l'art, sur les acteurs du boom du marché de l'art contemporain et le fonctionnement des manifestations et institutions artistiques. Elle s'arrête dans six villes emblématiques de l'art comme New York, Bâle, Venise ou Londres et s'intéresse aux liens entre artistes, collectionneurs, critiques, experts et marchands d'art.

Une réflexion sur la recherche en art, fruit de la collaboration d'acteurs issus des différents champs artistiques (musique, danse, théâtre, arts plastiques, etc.). Elle s'inscrit dans le cadre des réformes engagées par les écoles d'art européennes.

L'analyse des pratiques, où l'acte d'image rime avec l'activité politique et le travail de la pensée, vise à s'interroger sur les conditions d'une possible politique de l'imagination. Les montages de documents photographiques ayant trait à la Seconde Guerre mondiale de B. Brecht illustrent le lieu de croisement de l'exigence historique, de l'engagement politique et de la dimension esthétique.

Parcours sur la place de la création dans les médias et en particulier à la télévision, à travers des entretiens avec Johan Grimomprez, Olivier Bardin, Harun Farocki et Jean-Baptiste Thoret, des analyses de textes théoriques et esthétiques et d'oeuvres d'art produits depuis les années 1960 et qui traitent et s'emparent de la télévision.

S'appuyant sur Walter Benjamin, P.-D. Huygue met en parallèle cinéma et peinture, et s'interroge sur la définition d'une oeuvre d'art contemporaine, nécessairement impliquée dans la technicité. L'art au temps du film et de la diffusion généralisée n'est pas nécessairement un jeu de langage.

Les deux conférences réunies dans cet ouvrage envisagent les conditions de possibilité d'une expérience renouvelée de l'art et de la critique qui n'ait pas pour critère la beauté, telle qu'elle est décrite dans les théories esthétiques d'A. Badiou et de P. Lacoue-Labarthe. Cette possibilité repose pour l'auteur sur les concepts d'inesthétique et de mimèsis.

De la documentation à la création: un ensemble d'essais de théoriciens et d'historiens d'art, d'artistes, d'archivistes ou de documentalistes, porte sur les questions de la documentation dans les pratiques et les études artistiques contemporaines.

Ce recueil reprend une sélection des premiers articles que la romancière a publiés sur les arts et la culture contemporaine, ainsi que des réflexions sur J.-P. Sartre, S. Weil, G. Lukacs, C. Levi-Strauss, A. Artaud, J. Genet, B. Brecht, J.-L. Godard, etc.

Etude des enjeux anthropologiques dont l'image constitue le véhicule privilégié, centrée sur le motif de l'incarnation. Analysant les façons dont, à travers l'histoire de l'art, la chair est représentée, l'auteur montre comment l'incarnation symbolise les limites de l'imitation.

Cet essai tente de définir les frontières entre la fiction et la réalité, entre l'art, l'esthétique et les questions morales. Pour comprendre les enjeux, l'auteur s'appuie sur des oeuvres représentatives de l'art contemporain.

Premier numéro de la revue d'histoire et de théorie de l'art publiée par le Mamco de Genève. Au sommaire: Dominique Chateau (Marcel Duchamp), André Gervais (Marcel Duchamp, Jean Suquet), Anne Giffon-Selle (Wallace Berman), Valérie Mavridorakis (George Kubler), Jacinto Lageira (Bruce Nauman), Stephen Prina (entretien avec Nicolas Exertier), Jean-Philippe Antoine (Joseph Beuys), Michel Gauthier (Bertrand Lavier), Didier Semin (Christian Boltanski), Daniel Soutif (David Bailly / Christian Boltanski), Nicolas Exertier (John Armleder), Antonia Birnbaum (Benjamin, Kleist, Kracauer), bio-bibliographies.

Au sommaire de ce numéro de la revue d'histoire et de théorie de l'art publiée par le Mamco de: "Duchampiana" (Herbert Molderings, Choghakate Kazarian, Hans Maria de Wolf, Thierry de Duve), les arts incohérents (Daniel Grojnowski, Bertrand Tillier, Denys Riout, Phillip Dennis Cate, Catherine Charpin), Dada & Co (Maria Stavrinaki sur Hugo Ball, Érik Bullot sur Méliès / Dada, Bertrand Clavez sur George Maciunas, Pierre Bazantay & Yves Hélias), l'art minimal (Valérie Mavridorakis, Richard Wollheim, Alexander Dumbadze), philosophie (Philippe Lacoue-Labarthe, Antonia Birnbaum, Jean-Luc Nancy, Ann Smock, Olivier Schefer), Alexandre Castant (sur Christian Marclay), Dario Gamboni (Le musée comme oeuvre d'art).

Cet essai part du constat que le débat sur la fin ou la crise de l'art ne pourra avancer tant qu'on n'aura pas revisité la conception dominante de ce qu'est l'art. La thèse dominante depuis Barthes et le structuralisme qui l'assimile à un langage apparaît dangereuse à l'auteur, qui démontre que l'art est une forme de communication. Il renouvelle ici l'approche des questions majeures du domaine.