5102 Nouveautés

Dix ans d’écoutes sensibles & politiques dans un même volume XXL.
Audimat propose pour la première fois un best-of : Audimat Maxi, un grand et gros volume qui rassemble une sélection des meilleurs articles de nos 15 premiers numéros déjà réédités et à nouveau épuisés. Audimat Maxi revient sur plus de dix ans de niches musicales, dans une encyclopédie sauvage, de la vaporwave à la UK Funky en passant par le beatmaking new-yorkais des années 2000, la noise, le field recording ou la power ballad.

Haruko, élève infirmière, s'occupe d'un vieillard malade Kijuro qui est choisi pour expérimenter un nouveau système d'aide au malade entièrement informatisé : Z 001. Cette machine offre un suivi médical complet mais dépourvu de chaleur humaine. Alors qu'Haruko tente d'extraire Kijuro de l'ordinateur, celui-ci devient fou et le malade est transformé en une sorte de micro-processeur humain.

Monographie trilingue de référence dédiée aux Parangolés de l'artiste brésilien Hélio Oiticica (1937-1980), capes-sculptures produites entre 1964 et 1979 unissant l'art à la vie, l'œuvre et le public, l'improvisation à l'orchestration, la révolte politique à la poésie. La recherche menée par Delmari Romero Keith et Marc Pottier plonge dans cette « œuvre anthropophage », en resitue le contexte historique et artistique, au cœur des enjeux des mouvements Dada, Fluxus, Arte Povera et du Nouveau Réalisme, qu'elle bousculent pour installer de nouvelles formes de danse, happenings et performances.

Exploration de l'action d'Angela Davis, figure du militantisme contre les modes d'oppression : racisme, violences policières, sexisme, colonisation, guerres impérialistes, néolibéralisme, complexe carcéro-industriel. S'inscrivant dans le temps long de la mémoire des luttes mais aussi dans le tracé contemporain de nouveaux chemins d'émancipation, son œuvre met en lumière la violence des dominants.

De courts récits entremêlant prose et poésie, et décrivant des tranches de vie dont l'interprétation est à rechercher dans le non-dit.

William Kentridge's (b.1955) black-and-white, animated films offer an emblematic and unprecedented insight into the South Africa of today, from the hearings of the Truth and Reconciliation Commission to traces of apartheid's violence in the landscape around Johannesburg. This is the first book to document the work of this extraordinary artist, who exploded on the international art scene in 1997 after working for some 20 years little known outside of his native South Africa. The images in Kentridge's films depict political realities, expressed in terms of individual human suffering. They are patiently made up of dozens of drawings, often made from the erasure as well as the addition of lines and forms. A week's drawing can give rise to just 40 seconds of animation. Socio-political traumas such as apartheid and the Holocaust are enigmatically narrated through his melancholy, tormented images. Like some of the Expressionists who also relied on strong draughtsmanship, such as Max Backman and Kathe Kollwitz, Kentridge presents politically engaged art via depictions of the personal. This invaluable book is the first extensive monograph available on his work. American curator and critic Dan Cameron surveys Kentridge's work withing the context of politicized art practice while analysing the formal innovations of his animation techniques. European art critic and curator Carolyn Christov-Bakargiev discusses with the artist the political and philosophical dimensions of his relationship to drawing. Booker Prize-winning South African novelist J. M. Coetzee focusses on the artist's animated film History of the Main Complaint (1996) as a pivotal point in the development of Kentridge's best-known characters Soho Eckstein and Felix Teitlebaum. The Artist's Choice selection is an extract from Confessions of Zeno (1923) by Italo Svevo, which reflects the autobiographical content of the artist's work. Kentridge's writings span meditations on the process of drawing, the political situation in South Africa and traditions of representation upon which he has drawn, ranging from Goya and Hogarth to Beckmann and Eisenstein.

Luc Tuymans is a Belgian artists who emerged in the late 1980s. His work fuses the traditions of Old Master Flemish and Spanish genre painting with a late 20th century sensibility. Ulrich Loock uses Tuymans' installation of exhibitions as a way of mapping key themes. Juan Vicente Aliaga reveals sources and motivations through his dialogue with the artist, whilst curator and critic Nancy Spector explores the narrative possibilities of one painting, Pillows. Tuymans selects Chevengur, a primitivist, magical tale by Russian author Andrei Platonov, and gives a fascinating account of his work in the essay 'Disenchantment'.

Le Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA lui consacre une exposition d'envergure afin de déployer toutes les facettes d'une œuvre dense et complexe, rassemblant aussi bien des peintures que des photos. Cet enjeu monographique intègre les sources d'inspiration et mouvements auxquels participe l'artiste : le surréalisme, le fétichisme ou encore le tantrisme, comme ceux qu'il devance - le queer ; des archives et témoignages inédits ; des affiliations contemporaines (Cindy Sherman, Luciano Castelli, Bruno Pelassy, Betony Vernon...) et d'autres plus historiques (Clovis Trouille, Claude Cahun ou Hans Bellmer). Cette exposition programmée du 31 mars au 17 septembre 2023 coïncide avec l'anniversaire des 40 ans des Frac et la création du Frac Aquitaine en 1982, qui inaugure sa collection en acquérant pour ses premiers numéros d'inventaire une vingtaine d'oeuvres de Pierre Molinier. Pour accompagner cette exposition d'envergure, ce livre rassemble des contributions de Marie Canet, critique d'art et commissaire, qui présente l'exposition sous la forme d'un avant propos et de Claire Jacquet, critique d'art, commissaire d'exposition et directrice du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA depuis 2007, qui prend la forme d'un essai sur la postérité de l'artiste dans le champ de l'art contemporain. L'autrice, journaliste et co-commissaire de l'exposition Emmanuelle Debur revient sur l'histoire fascinante de l'artiste. La philosophe, autrice et critique d'art Géraldine Gourbe nous propose une relecture de l’œuvre de Molinier en la rapprochant des figures de Fantômas et d'Irma Vep, avant de la relier à certaines œuvres de la collection du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA à travers la question du portrait, si cardinale dans les œuvres du maître de l'exhibitionnisme, et de son évolution au fil du temps. Le livre comporte également plusieurs cahiers d'images et un cahier reprenant l'intégralité des titres de la bibliothèque de Molinier.

Etudes sur les enjeux liés aux savoir-faire dans le design de mode. Dans ce premier tome, la question des archives, de la conservation et de la transmission des savoir-faire est abordée à travers l'analyse des traditions anthropologique et historique puis en questionnant les renouvellements méthodologiques du XXIe siècle.

Connu pour repousser les limites du bon goût, John Waters (né en 1946) a créé un style de films bien à lui, basé sur un humour qui divise, qui a fait de lui l'un des auteurs les plus révérés et subversifs dans le cinéma indépendant américain. Mettant en vedette des muses non conventionnelles, des hommages à sa ville natale de Baltimore et des thèmes du fétiche, de l'obsession et de la culture des célébrités, ses films irrévérencieux, dont Pink Flamingos (1972), Female Trouble (1974), Desperate Living (1977), Hairspray (1988), Serial Mom (1994) et A Dirty Shame (2004)... sont des comédies grotesques qui s'inspirent avec amour de William Castle, Herschell Gordon Lewis, Russ Meyer, Andy Warhol et Pier Paolo Pasolini. Ce livre accompagne une grande exposition à l'Academy Museum of Motion Pictures. Le livre présente des costumes, des accessoires, des manuscrits, des dessins de travail, de la correspondance, des objets promotionnels, des photographies de tournage et d'autres documents originaux. Mettant en lumière plusieurs de ses collaborateurs de longue date, il présente également une nouvelle interview avec John Waters et des textes des commissaires Jenny He et Dara Jaffe, l'historienne du cinéma Jeanine Basinger, critique de cinéma et théoricienne culturelle B. Ruby Rich, et l'auteur-auteur-producteur David Simon.

A study of graphic art and design aimed at social and political issues. The global use of graphics for propaganda and protest is surveyed in this vibrant album. The 300 color photographs reproducing posters, billboards, ads, T-shirts and graffiti occasionally portray the graphic voice of the establishment (e.g., U.S. presidential campaign paraphernalia) but mostly feature dissent and agitation on behalf of human rights, environmentalism, anti-war and anti-nuclear protest, feminism, sexual politics, gay rights, AIDS awareness, the struggle for racial equality, the end to apartheid and poverty and drug abuse and homelessness. McQuiston, an American graphic designer based in Britain, sets works by Jenny Holzer, Keith Haring, Tomi Ungerer and Roy Lichtenstein alongside graphics by less well-known artists from Czechoslovakia to Malaysia. The book is an enlightening, kinetic social history of political graphics and a rich resource for artists, designers and activists.

Gyorgy Kepes immigre aux Etats-Unis en 1937 et enseigne le design au New Bauhaus de Chicago. Pendant la guerre, il met en pratique ses théories de la perception visuelle en formant des professionnels du camouflage pour le compte de l'armée américaine. Le livre évoque son parcours et propose divers documents relatifs à ses recherches à l'école de design de Chicago.

Le premier volume d'une série de publications du collectif Wages For Wages Against, qui rend compte de recherches actives, engagées au sein des professions et des institutions artistiques depuis 2017. Son objectif est de questionner les logiques néo-libérales qui sous-tendent les milieux de l'art contemporain, en orientant son étude sur les luttes qui les traversent.

Le deuxième volume d'une série de publications du collectif Wages For Wages Against, qui agit pour de meilleures conditions de travail dans les arts visuels et contre toutes formes de discrimination Tout ce qu'on tait on sait fait état de recherches sur les mécanismes d'invisibilisation des précarités et des savoirs militants. Il enquête sur ce que révèlent nos silences et non-dits. En donnant la parole à plusieurs chercheuses, militantes et collectives, l'objectif de ce volume est de donner à entendre des paroles tues, des histoires oubliées, des luttes invisibles et ainsi de proposer des alternatives par la construction de récits communs.

L'affrontement entre un personnage et le corps qu'il parasite depuis qu'il a quitté le pays où il résidait : la Somnambulie.

Le récit d'une tentative, à l'age adulte, de répondre au questionnement d'un enfant. En remontant le temps, à l'image d'un sablier qui égrène sa douleur, la narratrice dessine la figure centrale et traumatisante de son père.

"Ecrivain - peintre - prostituée" L'épitaphe de Grisélidis Réal (1929-2005) au cimetière des Rois, à Genève, souligne le parcours d'une femme complexe, marginale et controversée. Célèbre pour ses trente ans de lutte en faveur des droits des travailleuses et travailleurs du sexe, elle est également une auteure renommée. Le catalogue raisonné Grisélidis Réal, peintre rend hommage à ses œuvres plastiques méconnues. Formée à l'Ecole des arts et métiers de Zurich, comme décoratrice, Grisélidis Réal a souhaité vivre de sa production artistique.

Universal Tongue documente image par image une installation sonore et vidéo d'Anouk Kruithof consacrée à la danse, dans laquelle se succèdent, coexistent, et s'alternent sur 8 écrans, en 32 heures de vidéo, 1000 styles de danse différents. A partir de 8.800 vidéos collectées dans le monde entier depuis les plateformes en ligne Youtube et Instagram, grâce à une équipe de 50 chercheurs, Anouk Kruithof a réalisé 8 films de 4 heures, conçus pour être montrés simultanément. De la Macarena au twerk, du simple saut au moonwalk, l'installation reflète l'universalité de la danse comme langage, comme moyen d'expression d'une diversité d'identités culturelles dans une société mondialement connectée.

The artist Kubra Khademi (b. 1989) lives in Paris and focuses in her work on her life as a woman and a person with direct experience as a refugee. This makes it both political and highly topical. Multi-faceted themes pervade her art, including her function as mouthpiece and as an element in the fight for the fundamental rights of women, as well as artistic work in exile and in a Muslim society.

In paintings and more recently with the use of photographic techniques and embroidery, Khademi presents tranquil nude female figures that - depending on the angle - can nonetheless be interpreted as provocative. They are juxtaposed with impressive performances that draw on the artist's own physical experiences as a subject. Khademi focuses her attention on the male-dominated society in countries like her native Afghanistan and the socio-political situation there, linking together motifs from mythology, art history and politics. Kubra Khademi has received many awards for her work, and this overview publication presents her oeuvre in all its complexity.