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A la croisée de la philosophie des sciences et de la philosophie politique, Bruno Latour propose une nouvelle façon de considérer l'écologie politique. Pour lui, la solution repose sur une profonde redéfinition, à la fois de l'activité scientifique (à réintégrer dans le jeu normal de la société) et de l'activité politique (comprise comme l'élaboration progressive d'un monde commun).

La société ne peut être comprise qu'à partir d'assemblages et de connexions entre des choses qui ne sont pas elles-mêmes sociales. C'est le sens de la théorie de l'acteur réseau que d'élargir son champ d'étude à n'importe quel type d'agrégat, qu'il s'agisse de chaînes chimiques ou de liens juridiques, de forces atomiques ou d'organismes commerciaux.

La photographe S. Ristelhueber développe une réflexion sur le territoire et son histoire. Elle conçoit le paysage comme espace porteur des traces de l'activité humaine et mémoire des bouleversements majeurs. Cette monographie rétrospective présente ses oeuvres majeures depuis le début des années 1980. Publié à l'occasion de l'exposition présentée à Paris au Jeu de paume début 2009.

Esquisse d'une anthropologie philosophique qui cherche à repérer les valeurs multiples et contradictoires auxquelles tiennent ceux qui se disent modernes aujourd'hui. Analyse de quinze modes d'existence aptes à rendre compte de la réalité.

Le philosophe et sociologue démontre la remise en cause de l'idée de monde partagé par la convergence de la dérégulation économique, de la montée des inégalités et de la négation du dérèglement climatique. Il propose d'analyser les prises de position des différents acteurs politiques face à cette situation. ©Electre 2017