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Spécialiste du Quattrocento, A. Warburg passa plusieur mois en Amérique à étudier les rituels indiens, en particulier ceux des Hopis. Cette incursion dans cet univers lui permit de dégager la dimension anthropologique de l'art et de contribuer au décloisonnement des savoirs. Son oeuvre est ici accompagnée d'un texte de son élève et successeur F. Saxl et d'un essai inédit de B. Cestelli Guidi.

Le projet Mnémosyne de l'historien d'art A. Warburg (1866-1929) consiste à réunir en un grand atlas d'images l'héritage de l'Antiquité dans la culture occidentale, construisant ainsi une histoire de l'art sans texte. Réalisé sous forme de planches, toutes reproduites ici, resté inachevé à la mort de l'auteur, ce projet visait à poser les fondements d'une grammaire figurative générale.

S'intéressant aux débuts de la Renaissance à Florence et à l'Allemagne luthérienne, Aby Warburg (1866-1924) renouvelle le concept de Renaissance stylistique, notamment par son approche interdisciplinaire de l'histoire de l'art. Son étude des formes et des fonctions n'est pas dissociée de l’œuvre, des usages sociaux et du monde de l'art dans lequel elle a été créée.