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J. Rancière étudie les écarts observables dans le domaine de la cinéphilie, liant le culte de l'art et la démocratie des divertissements, analysant les rapports complexes entre cinéma et politique, ou encore l'unité même de cet art, forme d'émotion ou vision du monde. Il illustre son propos avec R. Bresson, J.-M. Straub, D. Huillet, Pedro Costa, V. Minelli et A. Hitchcock.

A travers le cinéma et la culture en général, l'auteur multiplie les angles de prise de vue afin d'explorer l'insconscient géopolitique contemporain. Quatre essais, publiés en 1992, consacrés au Jour de l'éclipse (1988) d'Alexandre Sokourov, à The terrorizer (1986) d'Edward Yang, au Passion (1981) de Jean-Luc Godard et à Perfumed Nightmare (1977) de Kidlat Tahimik.

Les entretiens entre l'ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et le cinéaste reviennent en détail sur le travail et l'itinéraire de J. Apatow depuis ses débuts dans le stand-up au milieu des années 1980 jusqu'à la sortie de son 3e long métrage, Funny people. Casting, tournage, montage et projections tests sont dévoilés aux lecteurs français.

Construit sur le mode de la discussion entre l'interviewé, André S. Labarthe, et l'intervieweur, Thierry Lounas, le livre se déroule chronologiquement, depuis la création de Cinéastes de notre temps par ASL et Janine Bazin en 1964 pour l'ORTF. Premier numéro : Luis Bunuel. Et ainsi, film après film, cinéaste après cinéaste, on suit Labarthe dans ses souvenirs souvent encore vifs (et drôles) et dans ses parti pris. Il ne s'agit pas uniquement d'un parcours anecdotique : au fil de la lecture se dégage une façon d'envisager le cinéma très vivante, stimulante. L'ensemble est publié à l'occasion de la rétrospective organisée au Centre Pompidou du 27 avril au 9 juillet 2011.

Au 18e siècle, des séances de lanterne magique connaissent un réel succès. L'auteur, à travers ce phénomène et les multiples souvenirs qu'il a suscités chez les contemporains, propose une analyse de cette aventure de l'oeil, qui commence alors.

Catalogue présentant le travail de D. Cabanes, peintre né à Paris en 1959, qui expérimente également la sculpture et le dessin. Depuis la fin des années 1980, chaque période le voit explorer un nouveau médium : les peintures minimales, les taches colorées puis, après les damiers, les autoportraits, la sculpture avec des formes en plâtre ou en polystyrène et des personnages en terre cuite.

Les textes présentés dans ce numéro hors-série de la Revue Murmure, s'inscrivent dans le prolongement d'un colloque qui s'est tenu à l'Université de Toulouse II, Le Mirail au mois de mars 2005 et dont l'idée était de confronter ces problématiques de début et de fin en interrogeant des univers aussi différents et singuliers que ceux du roman, du théâtre, de la bande dessinée et du cinéma ; quelques illustrations en noir et blanc.

Jean-Marie Straub et Danièle Huillet nous convient à redécouvrir ce qui fonde toute oeuvre d'art: que le geste artistique est une pensée construite, une pensée émancipée qui résiste et qui éclaire.

Les instruments de la psychanalyse sont souvent utilisés pour explorer la production cinématographique : notion d'inconscient, de pouvoir, pulsion de mort, pulsion sexuelle. De même, les grands films sont des matériaux inépuisables pour la psychanalyse. D'eux-mêmes, les jeux de l'imaginaire et du symbolique viennent se marquer dans le travail du film, dans l'espace de la salle de projection.

Propose un ensemble d'outils et de démarches pour l'analyse de récits littéraires et cinématographiques.

Réunit des articles, analyses, critiques, réflexions sur son métier que dreyer a écrit tout au long de sa carrière.

L'architecture joue un rôle important dans les films de Hitchcock. Après avoir travaillé comme scénographe au début des années 1920, Hitchcock a toujours suivi de près la direction artistique de ses films. Dans 'The Wrong House', les dispositions des maisons et intérieurs conçus par Hitchcock pour des films comme 'The Lodger' (1926), 'Rebecca' (1940), 'La Corde' (1948), 'Psychose' (1960) et 'Les Oiseaux' (1963) servent de fil conducteur.

Parcourir la filmographie de Chris Marker, c'est lire en accéléré l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle, celle des idéologies, des mouvements intellectuels, mais surtout des techniques audiovisuelles. Il a exploré, dès leur apparition, les innovations qui ont bouleversé et perpétué l'art des images.

La découverte en France de ce cinéaste japonais a suscité un vif intérêt pour des films comme Printemps tardif, Voyage à Tôkyô, Printemps précoce, Herbes flottantes, Le Goût du saké. S. Hasumi analyse avec subtilité les scénarios, la technique, les principes de tournage, le montage, en examinant la totalité de son oeuvre, en multipliant les approches historiques, psychologiques, sémantiques.