329 Histoire (s) de (s) l'Art (s)

À travers plusieurs essais et un ensemble de textes historiques, d?entretiens et de documents d?archives inédits, cet ouvrage aborde la question de la trace de la performance et éclaire la manière dont les artistes et les critiques ont conçu et théorisé la fonction de l?archive dans le protocole artistique : entre document et oeuvre.

Panorama de revues d'artistes conçues entre 1960 et 1980 par et pour des artistes, à partir d'une sélection d'une centaine de titres marquants. Espace d?expérimentation, et même "alternative space", en ce qu?elles semblent proposer une alternative aux lieux institutionnels et marchands de présentation de l?art, ces revues sont aussi, la plupart du temps, la seule et unique manifestation de pratiques artistiques spécifiques, de projets n?ayant d?existence que dans le rythme de lecture qui se met en place au fil des pages, rythme qui se voit redoublé par la succession des livraisons.

Cette enquête a trait au multiple (objet) et aux "autres" multiples (imprimés et enregistrements) d'artistes, un concept défini pour la première fois par Daniel Spoerri en 1959. Le multiple est un objet tridimensionnel dont l'édition véhicule l'idée de l'artiste avec le souci de démocratiser l'art. Il connaît une phase d'endormissement, à la fin des années 1960. Mais à partir du milieu des années 1980, on constate un nouvel essor de la production du multiple avec l'organisation d'importantes expositions et la création de maisons d'édition et archives sur le sujet.

Luc Tuymans a été choisi par la ville de Bruges (Belgique) comme "artiste-curateur" d'une grande exposition relative à l'histoire artistique et culturelle de l'Europe centrale. L?exposition s?ouvre dans plusieurs directions vers des artistes en provenance d?Allemagne, d?Autriche, de Croatie, d?Albanie, de République tchèque... et remonte même à l?origine du Pop Art américain, pour finir avec l?oeuvre de l?artiste japonais Takashi Murakami. L?exposition esquisse une image unique des arts d?une région exceptionnelle, dont les influences s?étendent dans le monde entier. Elle investit 5 lieux dans toute la ville et expose des oeuvres de plus de 44 artistes.

Cet ouvrage, servi par une riche iconographie, présente une vue générale du Bauhaus et met en évidence son évolution et ses connections avec les autres mouvements, et en permet ainsi une meilleure compréhension.

Le fonds Paul Destribats est constitué de revues et de périodiques des avant-gardes artistiques des XIXe et XXe siècles. Le catalogue propose les notices descriptives de ces publications avec l'état du fonds et reproduit les couvertures de 1.018 d'entre elles, de La cause du peuple de George Sand (1848) à Art press (1972) de Catherine Millet.

Comment la participation des Etats-Unis aux grandes expositions internationales a été un instrument au service de la propagande anti-soviétique pendant la période de la guerre froide. Analyse des scénographies et idées véhiculées dans les stands américains des expositions de New Delhi en 1955, Kabul en 1956, Berlin ouest en 1957-1959, Bruxelles en 1958, Moscou en 1959, exposition itinérantes en URSS de 1961 à 1965, Montréal en 1967, Osaka en 1970.

Un ouvrage de référence autour du happening, dont l'invention est associée à Allan Kaprow, qui le définit comme un "prototype radical" de performance. Suite à la première manifestation organisée par Kaprow en 1959 à la Reuben Gallery de New York, l'idée de l'éphémère dans l'art se radicalise avec l'avènement de nouvelles formes d'expression et la multiplication des Happenings. Ces happenings bouleverseront les limites traditionnellement attribuées à différentes formes d'expression (peinture, danse, musique, théâtre, poésie) qui dès lors implosèrent définitivement.

Dans cet ouvrage, l'historienne d'art Liz Kotz questionne l'usage du texte et du langage, qui marque la naissance de l'art conceptuel dans les années 60. Elle retrace l'histoire de cette pratique depuis ses débuts et explore les relations entre texte et image dans les travaux d'artistes, dans les champs des arts visuels, de la poésie ou encore de la musique expérimentale (Smithson, Cage, Acconci, Brecht, Kosuth, ...).

Monographie portant sur les origines et le développement de la performance à New-York dans les années 1958-1963. Le happening apparu dans les années cinquante aux États-Unis, engage une participation active du spectateur et a révolutionné en cela l’approche contemporaine de l’art. Le catalogue présente ainsi plus de 30 performances qui ont marqué durablement l’histoire de l’art contemporain, notamment celles de Jim Dine, Simone Forti, Red Grooms, Allan Kaprow, Claes Oldenburg, Carolee Schneemann et Robert Whitman.

Cette édition est le fruit d'une résidence d'artistes dans les Ateliers des Arques (Lot) et d'une exposition associée, sur une proposition de Cécilia Becanovic, autour du concept d'inertie. Il s'est agit de mettre le mot inertie en état de "variation continue" et d'aborder, grâce à ce fantasme personnel, la création artistique sous les angles les plus variés et les plus variables, entre stérilité morne et puissance créatrice

Sous l'intitulé d'Atlas, l'auteur nous propose ici une histoire culturelle des arts "spatiovisuels" sous la forme d'une cartographie.

Une introduction à l'ensemble du sujet, des premières peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui qui fait percevoir l'histoire de l'art comme un enchaînement ininterrompu de traditions encore vivantes.

Synthèse sur l'art des cavernes avant le magdalénien. L'auteur analyse la diversité stylistique d'un art rupestre qui tendra, ensuite, à la répétition des motifs et à la raideur. Il en conclut que ce changement coïncide avec des mutations sociales et religieuses.

Présentation de l'accrochage des collections du Centre Pompidou qui à travers plus de 1.000 oeuvres de 400 artistes venant de 47 pays, propose un panorama des avant-garde artistiques du XXe siècle et de la modernité artistique dans le monde.

Cet ouvrage s'intéresse aux 50 expositions décisives qui ont marqué l'histoire de l'art moderne, depuis le Sonderbund qui marqua le début du XXe siècle à Cologne jusqu'à La Beauté in fabula qui a inauguré le XXIe à Avignon.

Depuis les années 1960, les ?uvres en forme de musées fictifs, de collections et d?archives se multiplient. De nombreuses expositions sont régulièrement consacrées à cet art de la collection et de l?archive ; quelques directeurs de musées en privilégient l?acquisition afin de renouveler leur approche de la collection. Ce livre s?attache à saisir ce que ces ?uvres font aux institutions qui les appréhendent. Porteuses d?un imaginaire institutionnel, elles réactivent des formes hétérodoxes de préservation et de diffusion de l?art que les artistes ont inventées dès le XIXe siècle.