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L'histoire de la marche est explorée comme une activité en soi et pas seulement comme moyen de locomotion : les pèlerinages, le nomadisme des comédiens et des musiciens, la marche propice à la réflexion et à la création pour les auteurs et les penseurs. Elle est abordée sous l'angle occidental avec quelques pratiques asiatiques, sud-américaines et africaines.

Top Stories était un périodique en prose publié de 1978 à 1991 par l’artiste Anne Turyn à Buffalo, New York, et à New York City. Au cours de ses vingt-neuf numéros, il a servi de plateforme centrale à la fiction et à l’art expérimentaux par le biais de numéros consacrés à un seul artiste et de deux anthologies. L’ensemble des numéros de Top Stories est rassemblé et reproduit ici en deux volumes.

Top Stories mettait principalement en scène des artistes féminines, bien que, selon Turyn, quelques hommes "s’y soient glissés en tant que collaborateurs". Bien qu’il s’agisse avant tout d’un "périodique en prose" (comme l’indique souvent sa signature), les numéros varient en termes de forme et d’esthétique, repoussant les limites de ce que peut être la prose et, de temps à autre, échappant carrément au genre. En fait, les seuls paramètres exigés des participants étaient que le logo et la liste des numéros du périodique figurent respectivement sur les couvertures avant et arrière.

Une grande partie des œuvres sont des nouvelles de Pati Hill, Tama Janowitz et Kathy Acker, dont "New York City in 1979", lauréate du prix Pushcart, est parue pour la première fois sous forme de livre dans le cadre de cette série. Constance DeJong contribue à "I.T.I.L.O.E.", une œuvre largement indisponible qui reprend la prose caractéristique de l’artiste et qui plaira certainement aux amateurs de son roman Modern Love. Le plus grand numéro du périodique est sans aucun doute "How to Get Rid of Pimples" de Cookie Mueller, qui consiste en une série d’études de caractères d’amis entrecoupées de photographies de David Armstrong, Nan Goldin et Peter Hujar altérées par des taches fraîchement dessinées.

Top Stories célèbre également des formes littéraires moins conventionnelles. Les numéros de Lisa Bloomfield, Linda Neaman et Anne Turyn prennent la forme de livres d’artistes, juxtaposant images et textes pour construire des récits étroitement liés et interdépendants. Jenny Holzer et Peter Nadin présentent une œuvre collaborative à l’encre de cuivre composée de truismes de Holzer sur les états corporels et émotionnels et de dessins de corps abstraits de Nadin. Janet Stein propose une bande dessinée, tandis qu’Ursule Molinaro fournit un index détaillé de la vie quotidienne (et du mépris qu’elle engendre) composé d’entrées écrites juste avant d’allumer une cigarette.

Dans ce texte poétique, l'écriture de l'auteur se caractérise par des répétitions obsédantes, un rythme haletant, une alliance de mouvement introspectif et d'éléments prosaïques, une mise en scène de la profération.

L'Ecole des Beaux-Arts de Valence accueille régulièrement des hôtes de passage : artistes, écrivains, intellectuels. Les paroles s'adressent et s'échangent le temps toujours ramassé d'une visite. Il en reste des livres...

Après Le corps saisonnier en 2001, cette jeune poétesse publie son second recueil, fidèle à ses thèmes préférés, la nature, le monde animal, la mythologie mais aussi l'érotisme (qui l'a déjà singularisée auprès des critiques).

Le visage est tout pour l'enfant. Il permet de prendre connaissance de soi car c'est du dehors que l'on prend contact avec son intériorité. Dans le regard, l'enfant trouve son propre visage et le façonne alors pour le dresser ensuite vers le monde. Le visage de la mère est pour l'enfant le premier regard posé sur le monde.

L'action de Jazz se situe dans les années 20 au sein de la communauté rurale noire, originaire du sud des Etats-Unis et expatriée dans les grandes villes du Nord. La musique, toujours présente voire obsédante, conduit le roman au fil de tous les thèmes abordés : la sensualité, la mort, le danger, l'obscurité et finalement la puissance irréversible de l'amour.

Essai paru à l'origine en 1977 où l'auteur, mêlant sa réflexion et ses expériences à sa réception d’œuvres artistiques, construit des notices rassemblées dans de courts chapitres pour donner vie et consistance au discours amoureux en relation avec le langage.

À l'occasion de la Paris Ass Book Fair, Tarek Lakhrissi a publié son premier recueil de poèmes Le sang !/Blood! qui rassemble des textes écrits entre 2016 et 2022. L'ouvrage se présente comme un miroir en deux langues, anglais et français, et nous fait découvrir les thèmes qui structurent l'œuvre de l'artiste comme, entre autres, le combat, le corps, le langage et l'expérience queer minoritaire.

Ce cinquième livre, en référence fondamentale aux penseurs historiques et dans la ligne ouverte par le n°1 de la revue Evidenz, agrandit le champ d'expérience de Mehdi Belhaj Kacem, projette le lecteur dans un tourbillon de pensées où se croisent Heidegger et le chanteur Tricky, et dégage des lignes de force pour une "pensée martiale" du monde.

Cet essai de Duras propose une réflexion sur l'acte d'écrire et sur la solitude à l’œuvre dans tout travail d'écriture.

Indochine française, la narratrice, une jeune Française de quinze ans, s'éprend d'un riche Chinois de douze ans plus âgé qu'elle. Elle souffre de la préférence marquée de sa mère pour son frère. Le récit se déploie autour du fleuve Mékong qu'il faut franchir pour se rendre à l'école à Saïgon. La rupture de la digue qui retient le fleuve menace la maison de famille.

Présente des poésies de la revue Le Grand jeu parue de 1928 à 1932, créée par des jeunes gens ayant le goût de l'absolu, proclamant chercher l'essentiel et jouant de la dérision comme un vertige : R. Daumal, R. Gilbert-Lecomte, M. Henry...

Réédition de ses principaux livres et articles, accompagnée d'un appareil critique, qui retrace les étapes de la trajectoire qui conduisit l'éducateur de la lutte contre l'institution Sauvegarde à l'enfance à une approche expérimentale de l'autisme.