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Une réflexion collective et transdisciplinaire sur la notion de distraction, pensée à la fois comme le stigmate de nos sociétés et comme son antidote.

Le psychanalyste interroge les répercussions des théories queer, dont l'objectif est de rendre un plus grand nombre d'existences vivables, sur la pratique de l'analyste. Il se demande comment les travaux de théoriciens tels que J. Butler, E. Kosofsky Sedgwick ou P. B. Preciado peuvent déconstruire la psychanalyse et remettre en cause des notions acquises pour aller à la rencontre des minorités. ©Electre 2021

La philosophe des sciences évoque ses rencontres, ses lectures, sa relation aux mots et au monde. Un entretien qui introduit à sa pensée souvent considérée comme complexe. ©Electre 2021

Heidegger n'a pas rompu avec la métaphysique. Il s'agit de lui assurer un fondement par l'exploration du sens unitaire de l'Être qu'Aristote a éludé en concluant à la polysémie incontournable de ce concept. Heidegger entreprend de dévoiler ce sens unitaire en partant de la temporalité de l'étant, le Dasein que ses premières études ont révélé dans la phénoménologie de la vie.

Au départ, il y a une question émouvante : pourquoi, se demande Barbara Cassin, suis-je en proie à la nostalgie quand je pense à la Corse, alors que je n y ai pas mes racines ? C'est peut-être que c'est une île de la Méditerranée, qui est la mer de l'Odyssée et de l'impossible retour. Dans cette enquête cheminant en compagnie d'Ulysse, d'Énée et de Hannah Arendt, Barbara Cassin montre que la nostalgie est moins une affaire de sol que de langue natale, et qu'on est chez soi quand on est accueilli.

Des mutations de l’expérience émotionnelle à la systématique des arts, de celle-ci à la procession des figures du Sujet, se trouvera ainsi manifestée dans les perspectives originairement ouvertes par Merleau-Ponty, par Freud et par Lacan la fécondité heuristique toujours vivante de leur enseignement.

Dans les textes qui nous sont parvenus, Aristote propose une analyse des principaux genres littéraires : épopée, comédie et, surtout, tragédie. Ce texte a été et demeure l'une des références obligées de toute étude littéraire.

Le réel n'est accepté que sous certaines conditions; s'il est déplaisant, un arrêt de perception met la conscience à l'abri de tout spectacle indésirable. Dans l'illusion, la chose est déplacée, mise ailleurs. Cet essai vise à illustrer le lien entre l'illusion et le double, à montrer que la structure de l'illusion n'est autre que la structure paradoxale du double.

Cet ouvrage rassemble des textes de conférence déjà publiés, L'animal autobiographique et Et si l'animal répondait, ainsi que des textes non publiés. L'un portant sur les schèmes de pensée concernant l'animal, de Platon à Levinas, le second est issu d'un enregistrement sonore lors d'une conférence sur la question de l'animal chez Heidegger.

Dans cet essai sur l'esthétique japonaise, publié en 1933, l'écrivain défend une esthétique de la pénombre comme réaction à l'esthétique occidentale où tout est éclairé. Il revendique la patine des objets en opposition à la manière lisse de l'Occident.

Recueil de textes constituant la transcription de conférences, de leçons et de communications présentant les fondements de la psychanalyse lacanienne à travers son approche du temps logique, de la fonction et du champ de la parole et du langage en psychanalyse, etc.

Pour l'auteur, toute pensée repose essentiellement sur la perception. Pour étayer sa thèse, il puise des exemples dans les œuvres des philosophes anciens et modernes, dans les écrits scientifiques, dans les expériences psychologiques et dans l'art spontané.

De l'objet transitionnel (le "doudou" décrit par Winnicot) à l'objet fétichisé en passant par l'ouvre-boîte, l'ordinateur et le portable, quelle relation entretenons-nous avec les objets de notre environnement ? L'auteur, psychanalyste, tente de décrypter le rôle des objets et de traquer les mécanismes inconscients de nos comportements.

Après avoir passé en revue toutes les interrogations sur l'humanité de l'homme, le philosophe italien met en discussion le cours donné par Heidegger en 1929-1930, où le philosophe allemand montre que l'homme, à la différence de l'animal, n'est pas accaparé par son milieu. Ce qui le caractérise, c'est, au contraire, son aptitude à l'"ouvert".

À partir d'une relecture des textes hégéliens sur la fin de l'art, l'auteur analyse la naissance de l'esthétique moderne c'est-à-dire l'art et la terreur, l'origine du bon goût et ses rapports à la perversion, l'entrée de l'art au musée, la séparation entre artistes et spectateurs et l'apparition du jugement critique.

L'auteur montre comment l'histoire des dispositifs croise l'histoire de l'Eglise, le terme dispositif désignant ce en quoi et par quoi se réalise une pure activité de gouvernement sans le moindre fondement dans l'être.

Des croyances des Incas aux astronomes modernes, des éclipses antiques à la fusion nucléaire, de l'Ecclésiaste à Zarathoustra et des haruspices romains aux collapsologues contemporains, les nombreuses interprétations liées au Soleil dans les civilisations diverses sont ici analysées. Elles mettent en lumière différentes représentations de la nature et de l'homme.

Se fondant sur un tableau synoptique publié dans le premier numéro de la revue La révolution surréaliste en 1924, une étude sur la réception par les surréalistes d'un assassinat politique commis par la militante anarchiste Germaine Berton. L'auteure restitue la dimension politique de l'expérience surréaliste et porte un regard critique sur les lectures esthétisantes qui en ont été faites.

Une réflexion autour de la notion de presque-humain, des êtres tels que les zombies, les mutants ou les cyborgs, caractérisés par leur anthropomorphisme artificiel. L'auteur expose la manière dont ces personnages interrogent l'évolution de la condition humaine tout en rappelant qu'être humain, c'est être susceptible de faillir.