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Livre 1 |
Le Parasite
Résumé
"Qui mange à table d'hôte, invité gourmand, parfois beau causeur, est dit parasite. La bête petite qui vit de son hôte, qui change son état courant et le met en risque de mort, est dite, encore, parasite. Le bruit qui interrompt sans cesse nos dialogues ou intercepte nos messages, voici toujours le parasite. Pourquoi nommer d un même mot un homme, une bête et une onde ? Voici un livre d images, d'abord, comme réponse à la question, une galerie de portraits. Il faudra un peu deviner qui se dissimule sous les plumes et sous les poils, et sous l'accoutrement du fabuleux. Des animaux, grands et petits, mangent ensemble, leur festin est interrompu. Comment ? Par qui ? Pourquoi ? Sortent les animaux, les repas continuent. Nous mangerons avec Jean-Jacques, avec Tartuffe, avec Socrate, avec les frères de Joseph... Le parasite prend et ne donne rien : des mots, des bruits, du vent. L'hôte donne et ne reçoit rien. Voici la flèche simple, irréversible, sans retour, elle vole entre nous, c'est l'atome de la relation, et c'est l'angle du changement. Abus avant l'usage et vol avant l'échange. On peut construire, à partir d elle, ou repenser au moins, techniques et travaux, économie et société."
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Serres Michel |
2014 |
Philosophie |
163 |
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Livre 1 |
Après la finitude (Essai sur la nécessité de la contingence)
Résumé
Cet essai a pour enjeu la réactivation d'une pensée de l'absolu, succédant à la domination des philosophies de la finitude. L'auteur confronte l'opinion selon laquelle l'absolu, comme principe divin érigé par la métaphysique, n'est que la forme que prend la religion travestie en un discours rationnel à un fait contemporain : la fin de la métaphysique coïncide avec le retour du religieux. ©Electre 2015
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Meillassoux Quentin |
2012 |
Philosophie |
169 |
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Livre 1 |
La Vie sensible
Résumé
Dans cet essai, Emanuele Coccia s'interroge sur la sensibilité, sur la vie sensible. Nous sommes sensibles et cette sensibilité est le commerce que nous entretenons avec la vie même. Mais si la sensibilité est si évidemment présente en nous, si elle est l'évidence même, si nous cherchons, par tous les moyens, à jouir d'elle et à jouir avec elle, comment se fait-il que la philosophie lui ait comme tourné le dos ? Comment se fait-il même qu'elle y ait vu ce dont nous devions nous détourner ? Ce livre est donc en premier lieu une réhabilitation de la sensibilité.
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Coccia Emanuele |
2013 |
Philosophie |
158 |
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Livre 1 |
Homo sacer
Résumé
Dans cet essai, G. Agamben s'oppose à la thèse de Michel Foucault qui appelait le bio-pouvoir, la manière dont le pouvoir s'insinue dans les corps pour s'emparer de la vie même de ceux qu'il gouverne. Il offre une réflexion sur les relations du pouvoir souverain avec la vie afin de cerner les fondements et apories de la politique occidentale. Ce volume clôt l'oeuvre du philosophe italien. ©Electre 2015
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Agamben Giorgio |
2015 |
Philosophie |
195 |
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Livre 1 |
L'Appât des possibles (Reprise de Whitehead)
Résumé
Un essai qui se propose, à partir d'une reprise de quelques propositions réactualisées de la philosophie d'Alfred North Whitehead (1861-1947), de mettre en évidence les conditions d'une autre pensée de la nature, dans une approche pluraliste intégrant la multiplicité des manières d'être dans la nature, qui sont autant de manières d'éprouver, de sentir, de faire sens et de donner de l'importance aux choses.
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Debaise Didier |
2015 |
Philosophie |
162 |
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Livre 1 |
La Vie intense (Une obsession moderne)
Résumé
Maître argument de tout discours publicitaire, l'intensité est le leitmotiv de la vie contemporaine. Quand cette valeur est-elle apparue et pourquoi ? Avec le chemin de fer, l'industrie, la médecine, le confort domestique, ce nouveau fluide parcourt le monde du vivant et les choses inanimées. L'intensité est devenue un concept savant de philosophie et un idéal ordinaire de l'homme. ©Electre 2016
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Garcia Tristan |
2016 |
Philosophie |
177 |
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Livre 1 |
Métaphysique d'un bord de mer
Résumé
Une chronique relatant une année sur le littoral ou s'entrecroisent des souvenirs d'enfance, des évocations de scènes de plage, des analyses de textes littéraires, et des questionnements philosophiques sur la construction du concept de bord de mer. ©Electre 2016
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Cassou-Noguès Pierre |
2016 |
Philosophie |
170 |
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Livre 1 |
La Vie des plantes (Une métaphysique du mélange)
Résumé
A partir d'exemples tirés de la philosophie, des sciences naturelles et de l'art, l'ouvrage propose d'établir une métaphysique des plantes. ©Electre 2017
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Coccia Emanuele |
2016 |
Philosophie |
171 |
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Livre 1 |
En quel temps vivons-nous ? (Conversation avec Eric Hazan)
Résumé
Réflexions sur les diverses formes d'oppression, de dissidence subjective et d'organisation pour trouver comment sortir d'une logique défaitiste et aller vers une redéfinition des rapports sociaux. ©Electre 2017
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Rancière Jacques |
2017 |
Philosophie |
174 |
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Livre 1 |
L'Anti-nature (Eléments pour une philosophie tragique) |
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Rosset Clément |
2016 |
Philosophie |
170 |
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Livre 1 |
Partage de la nuit (Deux études sur Jacques Rancière)
Résumé
Jacques Rancière est aujourd'hui l'un des philosophes les plus lus et traduits. En articulant les deux axes fondamentaux de sa pensée, politique et esthétique, cet ouvrage propose une analyse claire et radicale des enjeux de la philosophie de Jacques Rancière.
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Aspe Bernard |
2015 |
Philosophie |
161 |
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Livre 1 |
Informatique céleste |
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Alizart Mark |
2017 |
Philosophie |
161 |
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Livre 1 |
De la décence ordinaire (Court essai sur une idée fondamentale de la pensée politique de George Orwell)
Résumé
En parcourant l'oeuvre du romancier anglais, le philosophe cherche à définir la notion de décence ordinaire. La common decency serait ce sens moral inné qui incite les gens simples à bien agir. G. Orwell dans 1984 et Les animaux de la ferme s'est interrogé sur le rôle politique qu'elle peut jouer. ©Electre 2017
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Bégout Bruce |
2017 |
Philosophie |
164 |
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Livre 1 |
Le Complexe des trois singes (Essai sur l'animalité humaine)
Résumé
Contre la nouvelle doctrine du zoocentrisme qui stipule que l'homme est un animal comme un autre, l'auteur contre-attaque et s'appuie sur la spécificité du langage humain qui permet d'objectiver le monde pour démontrer que, seul, l'homme est capable de se "décentrer" et de s'ouvrir au réel en ayant conscience de cette ouverture. ©Electre 2017
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Bimbenet Etienne |
2017 |
Philosophie |
174 |
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Livre 1 |
Le Phénomène humain
Résumé
Rien que le Phénomène, d'abord. Qu'on ne cherche donc point dans ces pages une explication, mais seulement une Introduction à une explication du Monde. Établir autour de l'Homme, choisi pour centre, un ordre cohérent entre conséquents et antécédents. Mais tout le Phénomène, aussi. Comme il arrive aux méridiens à l'approche du pôle, Science, Philosophie et Religion convergent nécessairement au voisinage du Tout. Elles convergent, je dis bien ; mais sans se confondre, et sans cesser, jusqu'au bout, d'attaquer le Réel sous des angles et à des plans différents.
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Teilhard de Chardin Pierre |
2007 |
Philosophie |
159 |
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Livre 1 |
Le Palais de cristal (A l'intérieur du capitalisme planétaire)
Résumé
Pour l'auteur, l'année 1492 sonne le début de la mondialisation, précédé par l'arrondissement d'une planète que l'on croyait plate. Esprit d'entreprise et goût du risque caractérisent ce phénomène qui a pris aujourd'hui une forme essentiellement économique. Dans la phase finale de la globalisation, le système mondial donne à toutes les formes de la vie les traits du capitalisme.
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Sloterdijk Peter |
2011 |
Philosophie |
166 |
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Livre 1 |
Le Feu et le récit
Résumé
Tout commence par une allégorie, celle de la littérature. L'empruntant à Scholem, Giorgio Agamben en dérive que le récit est né d'un oubli progressif du mystère initial ; trouver un lieu, y faire du feu, méditer. De cet oubli procède la culture en tant que perte de la tradition et tentative d'en retrouver la trace. D'où l'ambivalence du mot "histoire" qui renvoie au "cours chronologique des affaires humaines" autant qu'à leur mise en intrigue. C'est à l'artiste qu'incombe cette tâche. Agamben en vient alors à poser la question qui intéresse cette suite de dix essais : "qu'est-ce que l'acte de création ?"
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Agamben Giorgio |
2015 |
Philosophie |
161 |
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Livre 1 |
The Thing (Une phénoménologie de l'horreur)
Résumé
Qu'est-ce que le corps humain ? À la fois la plus familière et la plus méconnue des choses, le corps est au centre de l'expérience mais représente également le lieu d'une préhistoire antérieure à toute expérience. Étrange et inconnu, cet autre aspect du corps a bien trop souvent été négligé par la phénoménologie. En se confrontant à cette négligence, The Thing redéfinit la phénoménologie en tant qu'espèce du réalisme, nommée phénoménologie inhumaine. Loin d'être le simple véhicule d'une voix humaine, cette phénoménologie inhumaine permet l'expression d'une matérialité étrangère aux limites de l'expérience. En associant la philosophie de Merleau-Ponty, Husserl et Levinas à l'horreur de John Carpenter, David Cronenberg et H. P. Lovecraft, Dylan Trigg explore la manière dont cette phénoménologie inhumaine place le corps hors du temps. Le résultat n'est ni plus ni moins qu'une renaissance de la phénoménologie redéfinie à travers la focale de l'horreur.
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Trigg Dylan |
2017 |
Philosophie |
162 |
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Livre 1 |
L'Infra-monde
Résumé
Ce livre part d'une question : si la perception et le langage objectivent le monde, si l'imagination le structure, si le savoir l'ordonne, comment décrire, nommer ou même percevoir ce qui se fait jour quand le langage s'absente, la perception vacille l'imagination défaille et le savoir se dérobe ? Comment dire, montrer ou faire entendre ce qui mine et réfute l'ordre des choses, le réel immuable, le sensible administré ? Pour répondre à cette question, François J. Bonnet nous entraîne dans une enquête qui traverse la philosophie et les sciences humaines, mais aussi la littérature, le cinéma et les arts visuels.
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Bonnet François J. |
2015 |
Philosophie |
164 |
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Livre 1 |
Milieu animal et milieu humain
Résumé
Les recherches de Uexküll sur le milieu animal sont contemporaines de la physique quantique et des avant-gardes artistiques. Comme celles-ci, elles expriment l'abandon sans réserves de toute perspective authropocentrique dans les sciences de la vie et la radicale déshumanisation de l'image de la nature. Là où la science classique voyait un monde unique, qui comprenait à l'intérieur de lui-même toutes les espèces vivantes hiérarchiquement ordonnées, des formes les plus élémentaires jusqu'aux organismes supérieurs, Uexküll suppose au contraire une infinie variété de mondes perceptifs, tous également parfaits et liés entre eux comme sur une gigantesque partition de musique, quoique non communicants et réciproquement exclusifs, et au centre desquels se tiennent de petits êtres à la fois familiers et lointains.
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Uexküll Jacob von |
2010 |
Philosophie |
155 |