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Un témoignage rare sur le Pigalle de la fin des années 1970, par une des plus grandes photographes actuelles.

Une rétrospective des trente années de carrière du photographe lauréat du prix Turner, depuis ses premiers clichés de la jeunesse et des clubs dans les années 1990 jusqu'à ses oeuvres les plus abstraites en passant par ses portraits sans artifices et ses natures mortes.

Entretiens menés entre 2012 et 2016 avec treize photographes tels que Denis Roche, Sophie Calle, Graciela Iturbide, Patrick Tosani ou encore Alfredo Jaar, dressant un état des lieux de la photographie contemporaine, dévoilant les interrogations des artistes, leurs inspirations, les facettes de leur travail, établissant des liens entre leurs oeuvres et les événements qu'ils ont vécus.

Dans cette étude, l'auteur interroge les représentations de la mort, du funèbre et de la survivance du sujet par l'art à travers l'analyse d'oeuvres photographiques de Nan Goldin et Julia Margaret Cameron.

Avec sa série de photographies du site archéologique de Girsu en Irak, lieu où s'est déroulée la première guerre de l'eau connue, vers 2600 av. J.-C. en Mésopotamie, l'artiste questionne ainsi le futur, toujours en guerre pour l'eau, à travers la ruine qui est la preuve de la fragilité des sociétés humaines.

La première monographie d'envergure, une rétrospective monumentale et définitive, dédiée à Michael Schmidt, figure centrale de la photographie allemande contemporaine, le plus grand chroniqueur de Berlin de l'après-guerre.

Grillages, rideaux de brindilles, fourrées et frondaisons, portes et paravents, chevelures : les visions frontales trouvent toujours sur leur chemin un obstacle qui contraint le regard à percer jusqu'au plan suivant pour accomplir la géométrie perspective. Parfois nous devons renoncer. Cette frustration est en réalité une incitation à poursuivre le voyage, changer d'axe, repenser le parcours, intellectualiser les sensations pour en faire des repères dans l'espace mental.

Des photographies prises lors de la Rencontre intercontinentale pour l'humanité et contre le néolibéralisme qui s'est déroulée du 27 juillet au 3 août 1996 dans les montagnes du Chiapas, au sud-est du Mexique, suite à l'appel des Indiens zapatistes. Les clichés sont contextualisés par un texte et un entretien avec l'artiste.

Les photographies représentent des lieux de recherche scientifique consacrés à l'analyse et à la reconstitution de phénomènes naturels, principalement météorologiques et astrophysiques et rendent compte de la porosité entre document et fiction.

"Tentation de disparition" est le fruit d'un voyage solitaire, difficile, à la recherche du temps présent qui s'impose en images parfois rugueuses, mais toujours d'une beauté éclatante. Elles nous dévoilent la fragilité d'une nature forte et sauvage qui sait nous rappeler à quel point nous devons la respecter. "Tentation de disparition" est également une quête, celle d'une tentative de réconciliation avec un passé douloureux, à laquelle nous convie l'auteur. Photographies et texte se soutiennent et se répondent dans la délicatesse de la brume comme dans la puissance du torrent.

Karim Kal met en place depuis une quinzaine d'années, un travail dans une perspective documentaire. La nature descriptive de la photographie est nuancée par le travail autour de la lumière et de la composition. Ses photographies proposent une appréhension indicielle du territoire, et recherche un équilibre entre les éléments permettant une lecture sociale, politique du sujet, et une économie formelle puisant dans le vocabulaire des abstractions. Nombre de photographies réalisées à la chambre ont été prises dans les quartiers populaires des zones périphériques de villes comme Lyon, Paris, ou Alger. Relevé de formes, les images de Karim Kal renvoient simultanément à l'idée de relégation des territoires de banlieue, et à un formalisme pictural évoquant les abstractions géométriques des années 1970 et 1980.

Entre 1981 et 1983, à l'époque doctorant à l'EHESS, Fabrice Ney a parcouru, observé et photographié, les cités de La Busserine, de Saint-Barthélémy III et de Picon dans les quartiers nord de Marseille. L'ouvrage ZUP n°1 propose des extraits des archives conservées par l'auteur. En 2019, ces images photographiques surprennent par l'association d'un propos méthodique rigoureux avec une poétique affirmée du point de vue. L'attention portée sur les détails de l'environnement urbain et leur organisation révèle avec insistance l'état des relations sociales.

Après un an de recherche au sein des archives de la Fondation Vasarely à Aix-en-Provence, Oran Hoffmann s'est approprié les matériaux originaux des oeuvres à grande échelle du plasticien Victor Vasarely. Il a isolé les carreaux de céramique, les pièces d'aluminium et les feuilles de papier puis a photographié chacun de ces éléments séparément. Ainsi il s'affranchit de la dimension spectaculaire des oeuvres de Vasarely, nous en dévoile les coulisses et nous conduit à la genèse de leur création. Avec ses compositions photographiques minimales Oran Hoffmann explore l'univers de Vasarely et en élabore aussi une interprétation contemporaine.

Une enquête photographique qui entend rendre compte de l'impact des produits de Monsanto sur l'homme et l'environnement. L'auteur associe des documents d'archives à des portraits et des paysages directement affectés par les conséquences environnementales de cette production. Nouvelle édition augmentée d'un chapitre traitant de la fusion Monsanto-Bayer en 2018.

La galeriste C. Ollier s'entretient avec l'artiste plasticienne D. Smith au sujet de sa pensée plastique et théorique, ses motivations et ses complicités artistiques. A travers son travail photographique, ses installations, films et expériences, l'artiste s'intéresse aux mues de l'identité et crée un univers fictionnel où se mélangent les genres.

Ka-Boom est un manuel d'explosifs fictif dans lequel des photographies d'époque rencontrent des mises en scène d'images de construction explosives bricolées, avec les photographies d'Andrea Botto qui montrent de vraies explosions non militaires.

Auto-publiée à l'origine en 1985, la célèbre série de Paul Graham, "Beyond Caring", a été réalisée dans les salles d'attente et les couloirs des bureaux de la sécurité sociale et du chômage du Royaume-Uni, documentant les longues attentes, les files d'attente et les mauvaises conditions d'un système surchargé, pour produire une puissante série de photographies illustrant les difficultés que les gens ont vécues. Privés de l'autorisation officielle de photographier, les photographies de Graham ont été prises discrètement, généralement sans regarder à travers l'objectif, ce qui a entraîné une désorientation spatiale qui a souligné la détresse non amarrée des citoyens vulnérables.

La collection Thomas Walther du Museum of Modern Art (New York) est un fonds photographique réunissant près de 350 photographies. Elle s'avère unique non seulement au regard de la qualité exceptionnelle des tirages, exclusivement d'époque, mais aussi parce qu'elle reflète un moment clé de l'histoire de la discipline, à travers une centaine de figures emblématiques de l'avant-garde européenne des années 1920 et 1930 comme Berenice Abbott, Manuel Alvarez Bravo, Claude Cahun, André Kertész, Germaine Krull, Alfred Stieglitz, Paul Strand ou Edward Weston, pour ne citer que les plus connues.

Silent Blocks met en parallèle deux points de vue sur la gestion de la pandémie du Covid-19 au printemps 2020. Myr Muratet a photographié, à sa façon, un Paris silencieux. À Toronto, à la même période, le journaliste scientifique David Cayley s'interroge sur le sens de cette crise et de sa médiatisation en s'appuyant notamment sur les travaux d'Ivan Illich.

Première monographie d'envergure, permettant de redécouvrir les expérimentations photographiques d'une figure de la scène artistique de Boston des années 1980. Cette publication, réalisée à l'occasion d'une grande exposition itinérante (inaugurée au Fotomuseum Winterthur) organisée à partir du fonds Morrisroe (collection Ringier), présente de nombreuses séries inédites et rend compte de l'évolution d'une recherche esthétique, des travaux punks inauguraux aux dernières expérimentations en laboratoire dont le grain et les couleurs pâles apparaissent comme une réminiscence du pictorialisme.