|
Livre 1 |
En finir avec les violences sexistes et sexuelles (Manuel d'action)
Résumé
En France, 250 femmes sont violées chaque jour. 32 % ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 1, 2 million sont la cible d'injures sexistes chaque année. 6, 7 millions de personnes ont subi l'inceste. Ces violences que subissent en France et dans le monde les femmes et les enfants ne sont pas une fatalité. Ce livre est un manuel d'action. Il donne à chacune et à chacun des outils pour que les violences sexistes et sexuelles s'arrêtent. Pour de bon. Tout simplement. Est-ce une utopie ? Non. Chacune et chacun d'entre nous a un immense pouvoir : celui de parler, de convaincre et d'intervenir pour faire cesser les violences. Et si nous sommes des milliers, voire des centaines de milliers à agir, nous pouvons les faire reculer. Ce superpouvoir, pour être activé, nécessite de connaître la réalité des violences (les chiffres, les définitions...), de comprendre les mécanismes et de disposer de techniques et d'outils pour agir dans nos familles, notre entourage, au travail, dans la rue. Identifier, comprendre, agir : trois étapes pour changer le monde. Avec pédagogie et humour, Caroline de Haas propose des outils clés en main, accessibles à toutes et tous.
|
|
De Haas Caroline |
2021 |
Sciences sociales |
178 |
|
Livre 0 |
Une guerre mondiale contre les femmes (Des chasses aux sorcières au féminicide)
Résumé
La violence sexiste est plus que jamais sous les projecteurs. Pour Silvia Federici, ces meurtres, tortures et viols ne sont ni des accidents de l'histoire ni le reflet d'un patriarcat millénaire. À la fin du Moyen Âge, la condamnation pour sorcellerie devient la pièce maîtresse d'un dispositif de répression contre les femmes mis en place par l'État, l'Église et les puissances économiques. Des instruments de torture comme la "bride à mégères" à la dévalorisation systématique des savoir-faire ancestraux rattachés aux femmes, tous les moyens sont bons pour contenir la menace contre l'ordre capitaliste naissant qu'elles incarnent. Prolongeant ses analyses à la mondialisation néolibérale actuelle, en s'appuyant notamment sur l'exemple de la privatisation des terres en Afrique, Federici montre que la vague de violence à laquelle nous assistons aujourd'hui met en jeu des mécanismes très similaires. Par cette brève histoire de la violence sexiste de la grande chasse aux sorcières européenne jusqu'à nos jours, elle nous raconte aussi un "pouvoir des femmes" sans cesse réinventé par de nouvelles pratiques, de nouveaux savoirs et de nouvelles solidarités.
|
|
Federici Silvia |
2021 |
Sciences sociales |
173 |
|
Livre 1 |
Habiter le trouble avec Donna Haraway
Résumé
Habiter le trouble, dit Donna Haraway, est une invitation à penser, à ouvrir de nouvelles possibilités de cohabitation et de continuation, dans des temps de bouleversements écologiques et de violences natureculturelles sans précédent. Accompagnés de deux entretiens ("Le rire de Méduse" et "La tentation de l'innocence"), les essais ici réunis se présentent comme autant d'enquêtes avec et à partir de Haraway, dans les domaines de l'anthropologie, de la philosophie, des sciences sociales et de la création artistique. Se proposant d'habiter le trouble sur des terrains divers, ces textes portent, chacun à leur façon, le témoignage d'une rencontre située avec l'oeuvre de Donna Haraway.
|
|
|
2019 |
Sciences sociales |
181 |
|
Livre 0 |
Une écologie décoloniale (Penser l'écologie depuis le monde caribéen)
Résumé
Derrière sa prétention d'universalité, la pensée environnementale s'est construite sur l'occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l'environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.Tel est l'impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d'un "habiter ensemble" qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l'ambition d'une "écologie décoloniale" qui relie les enjeux écologiques à la quête d'un monde au sortir de l'esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l'horizon d'un monde commun.
|
|
Ferdinand Malcom |
2019 |
Sciences sociales |
202 |
|
Livre 1 |
Ce à quoi nous tenons (Propositions pour une écologie pragmatique)
Résumé
Avec la crise écologique, l'air que nous respirons, l'eau que nous buvons, les forêts qui nous entourent ne sont plus des choses qui vont de soi et que l'on peut traiter avec indifférence. Nous découvrons qu'elles ne sont plus des ressources inépuisables ni des ressources tout court au sens de simples moyens au service de nos propres fins. Nous n'en avons donc pas fini avec la morale. Mais fabriquer une morale qui inclue les relations que les humains entretiennent avec les animaux, les montagnes, les océans, le climat, etc. implique de nouvelles propositions. Celles-ci ne peuvent pas être la simple déclinaison de principes universels fondés a priori, mais elles doivent s'appuyer sur les multiples expérimentations en cours, engagées aussi bien par des scientifiques que des éleveurs, des économistes, des patients ou encore des activistes se mêlant souvent de ce qui n'est pas censé les regarder. En s'attachant à décrire au plus près ce à quoi nous tenons et non à prescrire ce qu'il faudrait faire, sans jamais séparer ce souci moral de ses conséquences politiques, Émilie Hache explore de nouvelles façons de prendre en compte ces différents êtres. Elle propose ainsi une approche pragmatiste des questions écologiques : il s'agit en effet d'apprendre à élaborer des compromis afin de se donner une chance de construire un monde commun, exigeant de ne pas s'arrêter à la question : " Qui est responsable ? ", mais d'en accepter une autre, bien plus difficile : " Comment répondre ? "
|
|
Hache Emilie |
2019 |
Sciences sociales |
171 |
|
Livre 1 |
La Gentrification des esprits (Témoin d'un imaginaire perdu)
Résumé
La Gentrification des esprits est un retour captivant sur la crise du sida et l'activisme d'ACT UP dans le New York des années 1980 et 1990. Sarah Schulman, elle-même new-yorkaise et militante de la cause LGBT, se souvient de la disparition du centre-ville, pratiquement du jour au lendemain, de la culture rebelle queer, des loyers à bas coût et du prolifique mouvement artistique qui se développait au coeur de Manhattan, remplacés par des porte-parole gays conservateurs, ainsi que par le consumérisme de masse. Elle décrit avec précision et engagement le "remplacement d'une communauté par une autre" et le processus de gentrification qui toucha ces quartiers concomitamment à la crise du sida. Sarah Schulman fait revivre pour nous le Lower East Side qu'elle a connu. Elle ravive autant le souvenir de ses ami(e)s de l'avant-garde queer que celui de l'ombre inquiétante des premières années de la crise du sida, telles que vécues par une militante. Les souvenirs personnels s'entremêlent à une analyse percutante des deux phénomènes, et du poids invisible qu'ils font aujourd'hui peser sur la société américaine. L'auteure rend compte de son expérience en tant que témoin de la "perte de l'imagination" de toute une génération, et des conséquences entraînées par cette perte.
|
|
Schulman Sarah |
2018 |
Sciences sociales |
163 |
|
Livre 1 |
La Puissance féministe (Ou le désir de tout changer)
Résumé
L'Amérique du Sud est un des coeurs battants du féminisme contemporain. Des millions de femmes y prennent la rue contre les féminicides, les violences qui frappent les minorités de race et de genre, les lois qui répriment l'avortement et le développement néo-extractiviste. Figure majeure du féminisme latino-américain, Verónica Gago réinscrit ces bouleversements dans l'émergence d'une internationale féministe et propose, avec La puissance féministe, un antidote à tous les discours de culpabilité et de victimisation. En se réappropriant l'arme classique de la grève, en construisant un féminisme populaire, radical et inclusif, les mouvements sud-américains ont initié une véritable révolution. C'est à partir de l'expérience de ces luttes que Gago reconceptualise la question du travail domestique et de la reproduction sociale, expose les limites du populisme de gauche et dialogue avec Spinoza, Marx, Luxemburg ou Federici. Parce qu'il unit la verve politique du manifeste aux ambitions conceptuelles de la théorie, La puissance féministe est un livre majeur pour saisir la portée internationale du féminisme aujourd'hui.
|
|
Gago Veronica |
2021 |
Sciences sociales |
174 |
|
Livre 1 |
Tout le monde peut être féministe (Une politique du coeur)
Résumé
"Pour faire simple, le féminisme est un mouvement qui vise à mettre fin au sexisme, à l'exploitation et à l'oppression sexistes". Ainsi débute cette courte et accessible introduction à la théorie féministe, écrite par l'une de ses figures les plus influentes. Conçu pour être lu par toute personne, peu importe son âge, sa classe, son genre ou sa race, ce livre répond de manière simple et argumentée à la question "qu'est-ce que le féminisme ? En soulignant l'importance du mouvement féministe aujourd'hui. Elle fournit aussi une évaluation critique des succès et des échecs du féminisme contemporain en discutant d'un large éventail de sujets, comme les droits reproductifs, la violence sexuelle, les questions de race, de classe ou de travail. Ce petit guide, à mettre en toutes les mains, nous invite à rechercher des alternatives à la culture patriarcale, raciste et homophobe, et à bâtir ainsi un avenir différent
|
|
Hooks bell |
2020 |
Sciences sociales |
191 |
|
Livre 1 |
Les Genres fluides (De Jeanne d'Arc aux saintes trans)
Résumé
Pour faire taire les idées reçues, Clovis Maillet démontre que les expériences de transidentité ne sont pas l'apanage de la modernité. Que le combat pour l'émancipation peut même passer par la réappropriation des figures de l'histoire. Ainsi l'héritage de Jeanne d'Arc est-il disputé à la droite nationaliste par les militants queer libertaires qui la considèrent, depuis la fin du xxe siècle, comme une guerrière transgenre. De Jeanne d'Arc à Hildegonde-Joseph en passant par Eugénie-Eugène, sainte Thècle ou le chevalier Silence, ce livre propose une réflexion sur le genre en retraçant une histoire trans de l'époque médiévale.
|
|
Maillet Clovis |
2020 |
Sciences sociales |
177 |
|
Livre 1 |
Ce que le militantisme fait à la recherche
Résumé
Un essai consacré au militantisme des universitaires qui, selon l'auteure, affaiblit et dénature la recherche. ©Electre 2021
|
|
Heinich Nathalie |
2021 |
Sciences sociales |
192 |
|
Livre 1 |
Homo inc.orporated (Le triangle et la licorne qui pète)
Résumé
Une analyse critique des politiques LGBT de l'égalité des droits et de leur compatibilité avec le néolibéralisme. Allant à l'encontre de l'idée selon laquelle la reconnaissance et la demande d'intégration sont les piliers de l'activisme, cette réflexion propose une redistribution économique et sociale plus large. ©Electre 2021
|
|
Bourcier Sam |
2019 |
Sciences sociales |
162 |
|
Livre 1 |
Queer zones (La trilogie)
Résumé
Cette trilogie regroupe les trois volumes publiés entre 2001 et 2011 et qui ont impulsé la théorie et la politique queer en France. Mêlant recherche et critique, chronique et polémique, Sam Bourcier construit un féminisme pro-sexe et biopolitique qui est une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoirs ou entre corps et disciplines. ©Electre 2021
|
|
Bourcier Sam |
2018 |
Sciences sociales |
179 |
|
Livre 1 |
Les Formes du visible (Une anthropologie de la figuration)
Résumé
La figuration n'est pas tout entière livrée à la fantaisie expressive de ceux qui font des images. On ne figure que ce que l'on perçoit ou imagine, et l'on n'imagine et ne perçoit que ce que l'habitude nous a enseigné à discerner. Le chemin visuel que nous traçons spontanément dans les plis du monde dépend de notre appartenance à l'une des quatre régions de l'archipel ontologique : animisme, naturalisme, totémisme ou analogisme. Chacune de ces régions correspond à une façon de concevoir l'ossature et le mobilier du monde, d'en percevoir les continuités et les discontinuités, notamment les diverses lignes de partage entre humains et non-humains. Masque yup'ik d'Alaska, peinture sur écorce aborigène, paysage miniature de la dynastie des Song, tableau d'intérieur hollandais du XVIIe siècle : par ce qu'elle montre ou omet de montrer, une image révèle un schème figuratif particulier, repérable par les moyens formels dont elle use, et par le dispositif grâce auquel elle pourra libérer sa puissance d'agir. Elle nous permet d'accéder, parfois mieux que par des mots, à ce qui distingue les manières contrastées de vivre la condition humaine. En comparant avec rigueur des images d'une étourdissante diversité, Philippe Descola pose magistralement les bases théoriques d'une anthropologie de la figuration.
|
|
Descola Philippe |
2021 |
Sciences sociales |
164 |
|
Livre 2 |
Le Deuxième sexe |
|
Beauvoir Simone de |
1986 |
Sciences sociales |
181 |
|
Livre 1 |
Écologies déviantes (Voyage en terres queers)
Résumé
Faisant le constat que les mouvements écologiques peinent à intégrer la question des minorités, notamment sexuelles, et adoptent parfois des positions hostiles face à la PMA et à la transidentité, par exemple, l'auteur est allé puiser dans les courants de pensée socialistes anglais du XIXe siècle des modèles de communautés qui ont expérimenté des modes de vie minoritaires.
|
|
Lecerf Maulpoix Cy |
2021 |
Sciences sociales |
172 |
|
Livre 1 |
L'Enfer numérique (Voyage au bout d'un like)
Résumé
Une enquête sur le coût matériel de l'économie du virtuel, dans laquelle l'auteur expose les conséquences physiques de la dématérialisation, le poids environnemental de la circulation des données et le bilan carbone du numérique. ©Electre 2021
|
|
Pitron Guillaume |
2021 |
Sciences sociales |
240 |
|
Livre 1 |
Décolonialité & privilège (Devenir complice) |
|
Borghi Rachele |
2020 |
Sciences sociales |
190 |
|
Livre 1 |
Exploser le plafond (Précis de féminisme à l'usage du monde de la culture)
Résumé
Les mesures adoptées depuis quelques années par les pouvoirs publics pour réduire les inégalités et promouvoir la diversité n'ont pas jusqu'ici réussi à briser le « plafond de verre ». Or le monde change. Les personnes minorisées, du fait de leur « sexe », de leur « race », ou de quelque autre « non-conformité », élèvent la voix plus haut et plus fort. Elles révèlent les violences physiques, psychiques et épistémiques qui s'exercent contre elles au quotidien. Ce faisant elles développent une imagination critique et créatrice qui ouvre la voie à de nouvelles histoires. Celles-ci se déploient dans la sphère privée comme dans l'espace public et gagnent du terrain dans nos représentations artistiques et médiatiques. Le monde des arts et de la culture est particulièrement affecté par ces tensions. Il peut aussi devenir un puissant moteur de changement pour la société tout entière. Il s'agit bien d'exploser un ordre patriarcal qui court à notre perte. Préface de Geneviève Fraisse
|
|
Prat Reine |
2021 |
Sciences sociales |
224 |
|
Livre 1 |
Un Corps à soi
Résumé
S'inspirant de l'œuvre de Simone de Beauvoir et de celle de la philosophe américaine Iris Marion Young, l'auteure livre un essai dans lequel elle souhaite réinvestir la corporéité féminine en évitant l'écueil de l'essentialisme.
|
|
Froidevaux-Metterie Camille |
2021 |
Sciences sociales |
234 |
|
Livre 1 |
La Volonté de changer (Les hommes, la masculinité et l'amour)
Résumé
Si pour beaucoup d'hommes, le féminisme est une affaire de femmes, Bell Hooks s'attelle ici à démontrer le contraire. La culture patriarcale, pour fabriquer de « vrais hommes », exige d'eux un sacrifice. Malgré les avantages et le rôle de premier choix dont ils bénéficient, ces derniers doivent se faire violence et violenter leurs proches pour devenir des dominants, mutilant par là-même leur vie affective. La volonté de changer est un des premiers ouvrages féministes à poser clairement la question de la masculinité. En abordant les préoccupations les plus courantes des hommes, de la peur de l'intimité au malheur amoureux, en passant par l'injonction au travail, à la virilité et à la performance sexuelle, Bell Hooks donne un aperçu saisissant de ce que pourrait être une masculinité libérée, donc féministe.
|
|
Bell Hooks |
2021 |
Sciences sociales |
273 |