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"Ne suis-je pas une femme ?", telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des Etats-Unis, posa en 1851 lors d'un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées.

Dans l'histoire afrodescendantes, le pessimisme ne porte pas sur les Noirs, mais sur la capacité de la société blanche à dépasser sa négrophobie. Et si les idées et réformes que nous tenons pour progressistes n'étaient que des métamorphoses du racisme ? À l'ère de Black Lives Matter, la permanence de la déshumanisation et de la mise à mort des Noirs apparaît comme un socle de nos sociétés civiles. Ce livre s'oppose aux visions simplistes, lisses ou iréniques des pensées afrodescendantes actuelles, en particulier africaines-américaines. L'intersectionnalité n'est pas la seule manière de penser race, genre et classe d'un point de vue noir. Noirceur présente un ensemble de théories iconoclastes, de débats contemporains et de stratégies politiques pour repenser radicalement l'avenir des vies noires dans le monde.

Pour les Afro-Américaines enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.es, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'elles n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.es pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de Bell Hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographe et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain.

H24 vient frapper les cœurs et les esprits avec 24 nouvelles dans un format court, percutant et incisif, par 24 autrices contemporaines. Chaque nouvelle s'inspire d'un moment marquant et emblématique, tiré d'un fait divers récent et ayant pour protagoniste des femmes anonymes. Actes de résistance, moments héroïques ou incidents banals, violence et joie... 24 manières d'évoquer le quotidien des femmes à travers le prisme d'histoires vécues. Des témoignages forts, qui appellent à l'insoumission et à la liberté.

Plant presents an intelligent, provocative and accessible investigation of the intersection between women, feminism, machines and, in particular, information technology. She argues that the telecoms revolution is also a sexual revolution.

Une analyse du discours sexiste envers les femmes dans les médias français par la créatrice du compte Instagram Préparez-vous pour la bagarre. L'auteure passe au crible la sémantique de la presse mettant en évidence son rôle dans la construction de l'opinion publique sur les violences sexuelles, la culpabilisation des victimes et la déresponsabilisation des agresseurs.

Le livre Vivantes ! prolonge une série d'expositions organisées à l'initiative du Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA, désireux d'interroger la présence des artistes femmes au sein de sa collection d'art contemporain tout en ouvrant cette question à d'autres époques. De la Vénus de Brassempouy à Louise Bourgeois, des "mauvaises filles" aux skjaldmös (vierges guerrières, dans la Scandinavie médiévale), ou encore de Joséphine Baker à Rosa Bonheur, cet ouvrage dresse un état des lieux sensible et critique. Il pointe le chemin parcouru et celui qu'il reste à arpenter pour permettre aux femmes d'exister au même rang que celui des hommes dans le domaine de la création et le champ des représentations.

Manifeste dans lequel la présidente de l'association Osez le féminisme milite pour une société où la révolution féministe aurait lieu sans concession afin de créer un monde sans patriarcat. Selon l'auteure, deux combats sont à mener urgemment : la lutte contre les violences faites aux femmes et la réappropriation par ces dernières de leurs corps, de leur travail et de leur vie.

Journaliste, réalisatrice et activiste féministe, l'auteure examine la vague féministe qui a pris de l'ampleur grâce aux réseaux sociaux, notamment depuis #MeToo. Elle évoque les origines du mouvement en France, à travers le Tumblr Paye ta schneck ou le blog Crêpe Georgette puis relate sa propre expérience chez les Femen. Elle aborde également les enjeux et les dangers des réseaux sociaux.

Un manuel politique et féministe publié en 1973 sur les étapes de la vie des femmes, de l'enfance à la vieillesse en passant par la puberté. Leur place dans la société est abordée, ainsi que leur sexualité, leur vie professionnelle, affective et familiale, les questions de santé ou encore les moyens de se prémunir contre les violences.

Systématisant les thèmes développés dans la revue Internationale situationniste, G. Debord critique, dans ce texte de 1967, tous les aspects du capitalisme et de son système général d'illusions où la représentation est préférée à la réalité, tout en incitant à une praxis révolutionnaire nouvelle pour une société sans classe.

Dès la fin du XIXe siècle, les sociétés occidentales sont saisies par une frénésie mécanicienne : dictaphones, machines à écrire, calculateurs, pointeuses... Cette révolution matérielle accompagne la tertiarisation des économies. Panorama des transformations cognitives et matérielles qui ont dessiné ce moment de la démocratie. Un éclairage sur les liens entre techniques, société et politique.

When the Red Nation released their call for a Red Deal, it generated coverage in places from Teen Vogue to Jacobin to the New Republic, was endorsed by the DSA, and has galvanized organizing and action. Now, in response to popular demand, the Red Nation expands their original statement filling in the histories and ideas that formed it and forwarding an even more powerful case for the actions it demands. One-part visionary platform, one-part practical toolkit, the Red Deal is a platform that encompasses everyone, including non-Indigenous comrades and relatives who live on Indigenous land. We--Indigenous, Black and people of color, women and trans folks, migrants, and working people--did not create this disaster, but we have inherited it. We have barely a decade to turn back the tide of climate disaster. It is time to reclaim the life and destiny that has been stolen from us and rise up together to confront this challenge and build a world where all life can thrive. Only mass movements can do what the moment demands. Politicians may or may not follow--it is up to them--but we will design, build, and lead this movement with or without them. The Red Deal is a call for action beyond the scope of the US colonial state. It's a program for Indigenous liberation, life, and land--an affirmation that colonialism and capitalism must be overturned for this planet to be habitable for human and other-than-human relatives to live dignified lives. The Red Deal is not a response to the Green New Deal, or a "bargain" with the elite and powerful. It's a deal with the humble people of the earth; a pact that we shall strive for peace and justice and a declaration that movements for justice must come from below and to the left. -- Publisher's description

L'auteur étudie la notion de surhomme développée par Nietzsche et analyse la manière dont elle s'applique au jeu vidéo. Si jouer peut être bénéfique sur le plan cognitif et visuel, le jeu vidéo n'en est pas moins addictogène. Il propose notamment une critique des fondements technologiques de la société contemporaine.

Une relecture féministe des pratiques établissant des liens esthétiques et biographiques entre les vies et les œuvres d'un certain nombre de femmes artistes pour offrir une généalogie de l'art au féminin du XIXe au XXIe siècle.

Une critique politique et esthétique radicale du capitalisme racial ainsi que des modes d'expérimentation sociale en forme de résistance au commun colonial.

Un panorama historique de 130 ans de luttes pour faire reconnaître les droits des minorités sexuelles à partir d'une quinzaine de fonds d'archives publics et privés. De nombreux contributeurs et témoins reflètent la pluralité des points de vue, des mouvements et des générations, de l'époque des persécutions jusqu'au mariage homosexuel en passant par les années marquées par l'apparition du sida.

Une exploration du concept d'afropéanisme, c'est-à-dire le mélange culturel et social entre Africains et Européens. L'auteure, qui ne se définit pas comme une Afropéenne, rappelle l'histoire intriquée entre l'Afrique et la France puis insiste sur la nécessité de transformer leurs relations pour une réconciliation et une plus grande acceptation de l'autre.

Tableaux, diagrammes et cartes réalisés pour l'Exposition universelle de Paris de 1900, dans lesquels William Edward Burghardt Du Bois (1868-1963) témoigne des conditions de vie des Afro-Américains en matière d'éducation ou des effets durables de l'esclavage. Une étude replace Du Bois dans son contexte social et une seconde analyse la construction et l'originalité des visuels présentés.