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Dans ce livre sont réunis des textes historiques sur Paris et d'autres plus liés à la ville actuelle : depuis la défense de Paris contre les Alliés en mars 1814, en passant par le Paris de Baudelaire, jusqu'aux modifications de la ville dans les dix dernières années ou encore les projets du Grand Paris. "Paris sous tension" nous propose de vagabonder dans ce Paris qui se renouvelle sans cesse en empruntant les chemins de traverse, bien loin des centres historiques, avec pour guides, de grands auteurs contemporains des époques qu'il décrit.

L?idéologie est partout, le mot est si galvaudé que le concept s?est comme évaporé. Ce livre éclaire la notion d?idéologie, tout d?abord en précisant ce qu?elle n?est pas et en prenant le contre-pied des interprétations convenues. L'auteur suit l?évolution de Marx sur la question de l?idéologie et en propose la poursuite contemporaine.

L'ouvrage de Tim Ingold, auteur, éditeur prolifique et théoricien, est moins un essai qu'un recueil. Vingt-trois textes le composent, dont une vingtaine ont déjà été publiés entre 1993 et 2000 dans des ouvrages collectifs ou des revues. Débordant nettement le sous-champ de l'anthropologie écologique, il y élabore une théorie générale transdisciplinaire des rapports entre l'homme et son milieu ambiant, naturel, social et culturel. Tim Ingold est professeur d'anthropologie sociale à l'université d'Aberdeen.

Où qu'ils aillent et quoi qu'ils fassent, les hommes tracent des lignes : marcher, écrire, dessiner ou tisser sont des activités où les lignes sont omniprésentes, au même titre que l'usage de la voix, des mains ou des pieds. Dans cette brève histoire des lignes, l'anthropologue anglais Tim Ingold pose les fondements de ce que pourrait être une "anthropologie comparée de la ligne" - et, au-delà, une véritable anthropologie du graphisme, étayée par de nombreux cas de figure.

En montrant qui organise Internet, où se trouvent les serveurs ou encore comment une nouvelle société s'y construit, cet ouvrage démontre comment Internet est devenu un lieu réel qui transforme radicalement le rapprot de l'homme à l'espace. Il répond aux problématiques posées par l'interspatialité : questions de gouvernance, d'économie, de droit, de propriété, de valeur ou de responsabilité.

Recueil d'études sur les modes de légitimation des Etats-nations et des sociétés traditionnelles par la création, l'affirmation ou la négation de traditions et de "contre-traditions". Les analyses portent sur la quête du passé gallois à l'époque romantique, la représentation de l'autorité dans l'Inde victorienne, l'invention de la tradition en Afrique à l'époque coloniale, etc.

Sous la forme d'un pamphlet, la philosophe des sciences analyse les relations de coévolution, de cohabitation et de partenariat qui se sont tissées entre les hommes et les chiens à travers un ensemble de pratiques, depuis les premiers contacts de l'homo sapiens avec l'animal, jusqu'aux compétitions de sports canins.

Un moyen d'accès rapide et efficace au vocabulaire, aux orientations et aux domaines de la sociologie, avec 400 entrées.

Esquisse d'une anthropologie philosophique qui cherche à repérer les valeurs multiples et contradictoires auxquelles tiennent ceux qui se disent modernes aujourd'hui. Analyse de quinze modes d'existence aptes à rendre compte de la réalité.

Anarchiste américain connu pour sa théorie de la TAZ (zone d'autonomie temporaire), Hakim Bey revient ici sur la période 1989-1995, au moment de la chute du communisme et de l'avènement d'un monde néolibéral, globalisé et standardisé. Dans ce monde-là, alors que nationalismes et religions se refont une santé, comment retrouver un souffle révolutionnaire ?

L'ouvrage de James C. Scott propose une approche pragmatique des rapports de domination. Prenant le contre-pied des perspectives du type de celle de Bourdieu, qui considèrent que les dominés sont toujours avant tout dans l'inconscience et l'adhésion illusoire à leur situation, il montre que ceux-ci sont toujours au contraire dans des pratiques de micro-resistance qui sont le plus souvent invisibilisées par les acteurs eux-mêmes.

Cet ouvrage propose une introduction au champ des "Media studies", et analyse les théories culturelles et l'histoire des nouveaux médias, et comment les nouvelles technologies impactent notre conception de l'art contemporain. L'archéologie des médias nous invite à dépasser la simple opposition anciens et nouveaux médias, mis à mal par les expériences médiatiques contemporaines.

Cet ouvrage propose une introduction au champ des "Media studies", et analyse les théories culturelles et l'histoire des nouveaux médias, et comment les nouvelles technologies impactent notre conception de l'art contemporain. L'archéologie des médias nous invite à dépasser la simple opposition anciens et nouveaux médias, mis à mal par les expériences médiatiques contemporaines.

"Le Message, c'est le médium" constitue l'idée maîtresse des théories de la communication développée par McLuhan. Selon lui, la nature du média, c'est-à-dire du canal de transmision d'un message, compte plus que le contenu du message en lui-même. L'important pour lui, c'est la forme prise par le média (l'effet de la technologie), ainsi que sa combinaison avec son message. Cet impact du médium qui outrepasse l'effet du message lui-même explique, selon le théoricien, que les innovations technologiques ont bouleversé les civilisations, engendré des modifications du dispositif sensoriel et intellectuel de l'homme.

Depuis 1989, le capitalisme est présenté seulement comme un système économique et politique. Mais quels sont les effets de cette réalité capitaliste sur le travail, la culture, l'éducation ou encore la psychologie humaine ? Est-il possible d'envisager une alternative au capitalisme ?

Une histoire de la contre-culture américaine et de son rôle déterminant dans l'histoire de l'Internet et de la cyberculture. L'auteur s'attache à l'apport de Stewart Brand, le créateur du Whole Earth Catalog, du magazine Wired et des premières communautés virtuelles qui a joué un rôle déterminant dans l'histoire de l'Internet.

Si la naissance de l'imprimerie a été à l'origine du roman, celle d'Internet est en train de donner lieu à une nouvelle forme d'expression. Une nouvelle génération de créateurs s'est imposée. En rupture avec les récits linéaires traditionnels, tous ont en commun, à travers les jeux vidéo, les films, les séries, le storytelling, de révolutionner notre appréhension de la réalité.

Cet essai interroge la notion de déterminisme et propose de redéfinir la distinction entre nature et culture en une écologie des relations entre humains et non humains.

Aujourd'hui, les marchés laissent la place aux réseaux, les biens aux services, etc. L'ouvrage retrace la genèse de cette transformation, montre que les nouveaux géants de l'économie mondiale ne cherchent plus à vendre leurs produits, mais à faire adhérer les consommateurs à l'imaginaire de leurs marques. Une alerte sur les dérives et les dangers que porte en germe cette évolution.

Une enquête sur l'état du monde et sa violence, sur les frontières et les murs, sur le sens des mots "identité", "civilisation", "race", "culture", et une réflexion sur la condition cosmopolite : d'un côté, l'étranger absolu, global et anonyme que dessinent les politiques identitaires ; de l'autre, le sujet-autre, celui qui vient de l'extérieur et m'oblige à pense au monde, à moi et aux autres.