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Cette étude examine la fonction du portrait dans la peinture : si le portrait correspond au sujet classique de la philosophie (conscience et maîtrise de soi), il est aussi, en fait, la seule réalisation de ce sujet : il n'y a de sujet qu'en portrait. L'analyse se fait à travers quelques portraits privilégiés (autoportraits de Gumpp, jeune homme de Lotto, Pellerin de Matisse).

Reprenant la vieille question de l'utilité de l'art, l'auteur dresse un constat critique sur notre consommation d'art et sur la manière dont il se présente aujourd'hui à nos yeux : nous ne savons plus appréhender l'oeuvre que par le truchement de la critique. Il esquisse la perspective d'un art rendu à ses spectateurs.

Un essai d'un grand historien d'art américain sur les rapports de l'image et du texte, principalement au Moyen Age, et sur la "guerre des images" qui a opposé jusqu'au XVe siècle les iconographies juive et chrétienne. Une seconde partie est consacrée au statut paradoxal de la lettre et du mot dans la peinture, depuis les miniatures chrétiennes jusqu'au cubisme.

Le propos est de définir l'art, réfléchir sur les conditions réelles de l'existence de l'art. La sociologie guide cette tâche ; mais le modèle du fait social total ouvre l'horizon d'une définition de l'art qui rend compte à la fois de son rôle social et de sa spécificité comme investissement d'individus dans la promesse de l'oeuvre.

Des conversations et des entretiens sur l'oeuvre de Duchamp.

Sans remonter aux sources avant-gardistes qui sont explorées dans le texte de Bandini, il est impossible d'apprécier la portée du processus révolutionnaire dans lequel Debord et ses compagnons se sont engagés en 1957, date de création de l'Internationale situationniste.

Au sommaire de ce premier volume : Première philosophie du langage ; Le stratège dans le combat littéraire ; Destruction et mémoire ; Sur le langage en général et sur le langage humain ; Sur la peinture, ou Signe et tache ; Sur le programme de la philosophie qui vient ; La tâche du traducteur ; Fragment théologico-politique ; Annonce de la revue Angelus Novus.

Au sommaire de ce deuxième volume : Kitsch onirique ; Conversation avec André Gide ; Haschisch à Marseille ; Goethe ; Adrienne Mesurat ; L'image proustienne ; Théories du fascisme allemand (à propos de l'ouvrage collectif Guerre et guerriers, publié sous la dirction d'Ernst Jünger) ; Karl Kraus ; Histoire littéraire et science de la littérature ; Petite histoire de la photographie.

Au sommaire de ce troisième volume : Paris, capitale du XIXe siècle ; L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique (première version de 1935 et dernière version de 1938) ; André Gide et son nouvel adversaire ; Qu'est-ce que le théâtre épique ? ; Sur quelques thèmes baudelairiens ; Les régressions de la poésie de Carl Gustav Jochmann ; Sur le concept d'histoire.

Est-on devant l'image comme devant le temps ? Quel genre de temps ? Durée ou instantanéité ? Généalogie ou nouveauté ? Les questions sont multiples. Cet ouvrage tente de les reformuler dans l'ampleur des débats qui conditionnent l'approche des images : depuis l'antique fondation d'une histoire de l'art chez Pline l'Ancien jusqu'aux plus récents débats sur l'art contemporain.

Les manifestes des grands courants jusqu'aux plus récents, mais aussi l'explication des termes techniques comme ready made, et l'exposé des principales théories esthétiques. Non pas un abécédaire, mais une mise en perspective articulée par grands courants et notions.

De quelques paysages chinois de l'époque Sung à un losange de Mondrian et à quelques peintures du XXe siècle - tous insoumis à la logique de l'intentionnalité - apparaissent de cime en cime des oeuvres dont l'existence, à chaque fois unique, est une entrée en présence dans l'ouvert.

James Turrell, inventeur de lieux, travaille avec la lumière. Il donne masse et consistance à ces choses dites immatérielles que sont la couleur, l'espacement, le ciel, l'horizon... Sa sculpture est ici présentée comme une fable de cheminements sans fin.

Depuis toujours, les images transforment l'instant en éternité. Mais l'histoire qu'elles recèlent demeure souvent illisible. A. Manguel cherche ici à redonner vie au monde des images, à tisser des liens entre oeuvres prestigieuses et réalisations d'artistes moins connus, à révéler l'itinéraire de certaines traditions iconographiques.

L'auteur consacre une partie de son travail au $$fond perdu$$, de tous les espaces qui accueillent les figures, le seul qui permette aux images d'inspirer le sentiment de l'infini. Il relève les apparitions de cet espace abyssal au fil des siècles, dégage une généalogie des artistes de l'infini. Réflexion sur l'histoire des civilisations et sur une méditation esthétique.

Autour de la notion de survivance, se pose la question d'interroger, au coeur même de son histoire, la mémoire à l'oeuvre dans les images de la culture. C'est Aby Warburg (1866-1929) qui, le premier, fit de la survivance le motif central de son approche anthropologique de l'art occidental.

S'appuyant sur Walter Benjamin, P.-D. Huygue met en parallèle cinéma et peinture, et s'interroge sur la définition d'une oeuvre d'art contemporaine, nécessairement impliquée dans la technicité. L'art au temps du film et de la diffusion généralisée n'est pas nécessairement un jeu de langage.

F. Jullien pose la question de savoir si l'objectivité, la construction rationnelle de l'objet, n'aurait pas enseveli d'autres possibilités de cohérences qui pourraient resurgir dans la peinture moderne ou la poésie, et s'appuie dans son étude sur les arts de peindre de la Chine ancienne.