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Etudie l'iconographie byzantine (726-787), la Syrie du Ve siècle et Carthage au IIIe siècle. Une réflexion sur les procédures symboliques et rituelles par lesquelles un corps parvient à se changer en figure.

Analyse le processus de commercialisation de l'art dans les sociétés modernes. Proche des surréalistes français dont il partageait les idées révolutionnaires, l'historien de l'art tchèque Karel Teige (1900-1951) en avait aussi la virulence de ton. Ses commentaires artistiques restent plus que jamais d'actualité.

Cette réflexion énonce le risque d'une disparition progressive de l'image par un excès de visibilité. Aujourd'hui, le pouvoir passe par la maîtrise d'un monopole iconique. La mondialisation se traduisant par l'uniformisation des modèles, le monde court le danger de l'exténuation imaginale.

Le monde actuel est régi par l'esthétique, le cosmétique, alors que d'un autre côté il n'existe plus d'oeuvre d'art dans le sens fort du terme. Disparus les objets rares, exposés dans les musées que tout un chacun venait contempler religieusement. Cependant l'auteur ne crie pas au scandale, mais constate la fin du régime traditionnel de l'art.

Engage un mordant réquisitoire contre l'histoire idéalisée du modernisme, et la critique traditionnelle, celle de C. Greenberg, par exemple. L'inconscient optique serait une puissance visuelle, indomptable qui hanterait le champ du modernisme de 1920 à nos jours. Aussi faut-il appréhender l'oeuvre dans son organisation même, au moment où l'artiste en a la vision.

Situé au point de rencontre de la représentation artistique et de la philosophie de la représentation, cet ouvrage se propose de poser les jalons de cette histoire qui conduit du mythe des origines à la photographie et au cinéma, à travers les expériences les plus significatives de l'utilisation de l'ombre dans l'art occidental.

Revient sur la naissance et la signification de ce que fut le romantisme allemand en littérature, puis dresse une anthologie des auteurs et des oeuvres qui font partie intégrante de ce courant littéraire du XIXe siècle.

Rancière livre ici une réflexion exigeante sur l'image, articulée autour de la rupture constituée dans les arts par l'avènement de la modernité. Au gré d'une approche transversale de l'art contemporain (peinture, design, l'art vidéo, cinéma.. .), il identifie le paradigme de l'art moderne, qualifié de 'régime esthétique de l'art', dont il traque le destin depuis la période romantique. Un recueil (articles, conférences) rigoureux et original d'un philosophe non dénué d'humour.

Spécialiste du Quattrocento, A. Warburg passa plusieur mois en Amérique à étudier les rituels indiens, en particulier ceux des Hopis. Cette incursion dans cet univers lui permit de dégager la dimension anthropologique de l'art et de contribuer au décloisonnement des savoirs. Son oeuvre est ici accompagnée d'un texte de son élève et successeur F. Saxl et d'un essai inédit de B. Cestelli Guidi.

Recueil de textes reprenant les actes d'un colloque. Les participants privilégient une analyse des pratiques artistiques et des oeuvres elles-mêmes, et envisagent la reproductibilité et l'irreproductibilité de l'oeuvre d'art comme les deux faces d'une même médaille.

Etudie les transformations de l'esthétique de l'éphémère en esthétique des nouvelles transparences, dans l'art comme dans l'architecture, et présente les nouveaux espaces urbains.

A partir des clichés réalisés en 1944 par des prisonniers d'Auschwitz-Birkenau, l'auteur se demande si voir une image peut aider à mieux savoir l'Histoire, si une image permet de mieux appréhender l'inimaginable, celui de la Shoah par exemple. Le statut de l'image face à la réalité est analysé et notamment celui de l'image d'archives.

Les cabinets de merveilles, ancêtres des musées modernes, sont apparus à la fin du XVIe siècle dans les cours d'Europe. A quoi est due leur apparition ? Répertoire de lieux communs, versions monumentales, projets encyclopédiques de la Renaissance, leur fonction et leur histoire ont donné naissance à un mythe durable.

Montre en quoi l'utilisation de l'audiovisuel rapproche l'art contemporain de la peinture classique en considérant l'image et sa fonction. A partir de critiques d'oeuvres et de théories de l'art, évoque la possibilité de réévaluer la structure et les instances de la relation de l'art à la technique.

Réflexion sur l'émotion suscitée par la contemplation du paysage, afin de concevoir autrement sa représentation. Thématiser le paysage à partir de son émotion amène à percevoir différemment l'aménagement du territoire, en considérant les dangers encourus par l'environnement.

Transcriptions d'une quarantaine d'interventions aux sept sessions annuelles de séminaires à l'Institut des hautes études en arts plastiques. Cette école, dont les professeurs permanents furent D. Buren, S. Fauchereau, P. Hulten, Sarkis, a proposé, chaque année, de 1988 à 1995, à vingt jeunes artistes venus du monde entier des séminaires et des rencontres avec des intervenants d'horizons divers.

Ecrivain, essayiste, philosophe, J.-L. Schefer invite à une interrogation perpétuelle d'oeuvres souvent peu connues, à la célébration, à travers un musée imaginaire, des libertés de composition, d'invention de la lumière et d'originalité des cadrages. Une mise en scène de plus de 170 oeuvres allant de Konrad Witz à Bordone en passant par Bacon et Fragonard.

Réflexion sur les apports de la méthode anthropologique à l'histoire et à l'analyse de l'image et sur les enjeux d'une approche interdisciplinaire et interculturelle de l'image.

Retrace l'histoire de l'Ecole gratuite de dessin, actuelle Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, créée à la fin du XVIIIe siècle par le peintre J.-J. Bachelier dans le but d'apporter une formation artistique aux artisans, de créer une émulation parmi eux, et de faire accéder aux professions artistiques un plus grand nombre d'élèves.

Une série de quatre entretiens consacrés à la politique de l'immortalité. L'auteur, professeur en philosophie et en sciences de l'art, passe en revue le XXe siècle dans sa dimension artistique et autodestructrice et observe la manière dont les artistes et intellectuels évoluent. Il évoque aussi bien Goebbels que Staline et sa passion de l'autodestruction.