134 Écrits (s) d'artistes (s)

Une anthologie d'envergure regroupant sur près de 900 pages les écrits historiques et contemporains de plus de 200 auteurs et artistes, formant une étude exceptionnelle sur le médium photographique, de ses débuts à nos jours. Editée par Walead Beshty, cette publication majeure inclut les contributions de Giorgio Agamben, Roland Barthes, Georges Didi-Huberman, Stan Douglas, Harun Farocki, Martha Rosler, Stephen Shore, Hito Steyerl, Wolfgang Tillmans, Ericka Beckman, Walter Benjamin, Walker Evans, László Moholy-Nagy, Marshall McLuhan, Alan Turing, Dan Graham, Morgan Fisher, Kelley Walker...

Recueil d'aphorismes, de poèmes et de paraboles de l'artiste américaine, d'origine canadienne (1912-2004). Agnes Martin a été associée à l'art minimal et se réclame de l'expressionnisme abstrait.

Première traduction française de l'autobiographie-manifeste de Judy Chicago, artiste américaine iconique et pionnière du mouvement féministe en art aux États-Unis, parue en 1975.

Comment rendre aujourd'hui les institutions plus habitables, plus inventives, plus auto-critiques ? Comment conférer à l'école et au musée des fonctions d'accompagnement et d'élucidation, plutôt que d'explication et d'encadrement ? Un livre d'entretiens avec la curatrice et pédagogue Laurence Rassel, qui développe en pensée et en actes des manières de faire remédiant à ce qui ruine les relations et freine l'émancipation.

Un point sur les formes d'enseignement des pratiques artistiques socialement engagées, issu de cinq programmes d'étude internationaux faisant référence en la matière.

Lorsque Adrian Piper défend l'idée d'un méta-art en 1973, elle encourage les artistes à prendre la parole dans un contexte où, selon ses mots, les écrits sur l'art sont tenus par les historiens et les critiques d'art : ne s'intéressant qu'aux objets d'art, ils font le jeu de la marchandisation, de la spéculation, du capitalisme. Avec ce texte, Adrian Piper propose une méthode par laquelle elle invite les artistes à expliciter leur processus de création. Elle ouvre ainsi la possibilité d'un discours attentif au cheminement d'une activité qui relève à la fois du social, de l'économique, du politique, de l'éthique, de l'épistémique et de l'esthétique. En refusant "la position enclavée du monde de l'art", Adrian Piper explore la dimension humaniste du méta-art et le profond engagement de l'artiste dans la société.

Faire, faire faire, ne pas faire déroule une réflexion plurielle et polyphonique, en réunissant les propos de divers acteurs et actrices de la réalisation des oeuvres et de plusieurs générations d'artistes : John M Armleder, Pierre-Olivier Arnaud et Julie Portier, Christian Bernard, Gabriele Di Matteo, Sylvie Eyberg, Christian Gonzenbach, Wade Guyton, Fransje Killaars et Roy Villevoye, Stéphane Kropf, Pierre Leguillon, Anita Molinero, Émilie Parendeau, Claude Rutault, Zoë Sheehan Saldana, Wim Starkenburg, Joëlle Tuerlinckx et Remi Verstraete.

Le 6 novembre 2020 parait en librai­rie le deuxième ouvrage de la collec­tion Prix d'honneur AWARE consacré à Jacque­line de Jong, lauréate du prix d'honneur en 2019, en parallèle de son exposi­tion "Same Players Shoot Again : Jacqueline de Jong et The Situationist Times" qui se tient au Treize à Paris. Cette discus­sion est menée par Gallien Déjean, critique d'art et commis­saire d'expo­si­tion indépen­dant.

21 textes de l'artiste allemande sur sa pratique du documentaire vidéo digital et son regard sur les médias, la technologie, le rôle de l'artiste dans le monde contemporain et la circulation mondialisée des images, entre surveillance, militarisation, globalisation et culture du tout-image.

Un diagnostic caustique de la situation de l'art et du monde actuels, proposé par l'une de ses protagonistes majeures. Comment penser les institutions artistiques à une époque caractérisée par la guerre civile planétaire, les inégalités croissantes et la technologie numérique propriétaire ? Les frontières de ce qu'était une institution se sont estompées. Parties de l'extorsion de tweets auprès du public, elles se prolongent dans un futur du "neurocurating" où les oeuvres surveilleront les visiteurs via des dispositifs de reconnaissance faciale et d'oculométrie, évaluant leur propre popularité et détectant la présence de comportements suspects. Dans De l'art en duty free, l'écrivaine et vidéaste allemande Hito Steyerl questionne notre capacité à apprécier et à produire de l'art à l'époque actuelle. Que faire lorsque les fabricants d'armes financent les musées et que les oeuvres d'art servent de monnaie d'échange sur des marchés spéculatifs déconnectés du travail productif ? Peut-on faire le tri entre l'information, les fake news et le bruit blanc numérique qui bombradent notre quotidien ? En s'emparant de thématiques aussi variées que celles des jeux vidéo, WikiLeaks, la prolifération des ports francs et l'action politique, Hito Steyerl dévoile les paradoxes qui traversent la mondialisation, les économies politiques, la culture visuelle et le statut de la production artistique.

Biographie de Francis Picabia (1879-1953), artiste polymorphe, peintre et écrivain, dont la trajectoire chaotique au sein des avant-gardes du XXe siècle l'a vu passer de l'abstraction à la figuration, de la géométrie au biomorphisme ou encore de l'onirisme au réalisme. ©Electre 2022

Rédigé par une critique d'art féministe active durant l'après-guerre, cet ouvrage dresse un panorama de la création artistique italienne des années 1960. L'auteure (1931-1982) dévoile les coulisses de l'avant-garde à travers un montage libre d'entretiens et de conversations conçu comme "une sorte de banquet". ©Electre

Qui était Andy Warhol ? Éric Loret nous propose un portrait personnel de cet artiste inclassable. Les découvertes dans les archives de Warhol troublent l’image que l’on se faisait du « pape du pop » : si l’art de Warhol n’est pas une satire du consumérisme, il ne relève pas non plus d’une adhésion amorale au capitalisme postmoderne. En mettant l’accent sur le queer chez Warhol et son opposition aux diktats genrés, cet essai biographique tente de montrer que l’oeuvre picturale, cinématographique et médiatique de Warhol reste un modèle de résistance aux assignations identitaires et que, cynique à sa façon, elle appelle à la « vraie vie » (Michel Foucault).

Un essai consacré à l’œuvre de l'artiste américain (1938-1973), de ses premières peintures figuratives jusqu'à ses projets de land art, une tendance dont il est l'un des fondateurs. Evoquant également ses sculptures ainsi que ses importants travaux de théoricien de l'art contemporain, l'auteur décrit le parcours protéiforme d'un artiste multimédia avant l'heure.

Conversations est une collection monographique d'entretiens axés sur la pratique dessinée d'un ou d'une artiste. Pour ce premier volume, Sharka Hyland répond aux questions de Marcelline Delbecq, deux artistes dont les pratiques se rejoignent autour de leur intérêt pour l'écrit, la lecture, les images et le langage. Une rencontre qui favorise un regard singulier sur l'œuvre de Sharka Hyland.

Figure essentielle de la scène artistique contemporaine, Amy Sillman est une peintre dont les écrits renouvellent la pensée sur l’art à partir de questions "pratiques". Sa réflexion met l’accent sur la position de l’artiste – la manière dont il·elle doit composer avec des questions de forme, de matériau, mais aussi avec son corps, avec ses convictions, et avec ce qui se passe dans le monde qui l’entoure.

Dans ce recueil d’écrits inédits en français, Amy Sillman revient sur des enjeux-clefs de la peinture et de la sculpture moderne et contemporaine, prenant l’histoire de l’art à revers. Elle bouscule les idées reçues sur l’abstraction, les avant-gardes, et invite à découvrir (ou redécouvrir) l’œuvre de Maria Lassnig, Philip Guston, Laura Owens – mais aussi Delacroix et Cézanne.

Faux Pas rassemble également des cartoons et des dessins de Amy Sillman, ainsi que des portraits d’artistes réalisés spécialement pour ce livre.

Ce texte est une retranscription d’un conférence donnée par le photographe malien Malick Sidibé à l’école nationale des beaux-arts de Lyon en 2010. On peut y lire son parcours, son rapport à l’art et la photographie, mais au-delà, il nous donne aussi accès à sa relation au monde.

L'artiste et enseignante-chercheuse Marie Preston échange avec Nora Sternfeld et Julie Pellegrin autour de sa pratique, à l'intersection de l'art, de la recherche et du travail coopératif.

Comment faire un happening est la traduction en français d'une transcription de How to Make a Happening, pièce sonore de Allan Kaprow réalisée en 1966 en collaboration avec le label Mass Art et diffusée avec le label Mass Atrt (New-York) sous la forme d'un 33t par l'éditeur new-yorkais Something Else Press.
Texte devenu célèbre, Comment faire un happening se présente comme un véritable manuel de réalisation de happenings. Cinq photographies accompagnent cette première traduction en français.