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Présentation d'installations et d’œuvres d'une quinzaine d'artistes qui, le temps d'une série d'expositions, investissent les espaces de la Bourse de commerce. Sur fond de dérèglement climatique, dans l'urgence du présent, ils inventent des écosystèmes instables figurant des saisons inédites.

Woven Histories begins in the early twentieth century, rooting the abstract art of Sophie Taeuber-Arp in the applied arts and handicrafts, then features the interdisciplinary practices of Anni Albers, Sonia Delaunay, Liubov Popova, Varvara Stepanova, and others who sought to effect social change through fabrics for furnishings and apparel. Over the century, the intersection of textiles and abstraction engaged artists from Ed Rossbach, Kay Sekimachi, Ruth Asawa, Lenore Tawney, and Sheila Hicks to Rosemarie Trockel, Ellen Lesperance, Jeffrey Gibson, Igshaan Adams, and Liz Collins, whose textile-based works continue to shape this discourse. Including essays by distinguished art historians as well as reflections from contemporary artists, this ambitious project traces the intertwined histories of textiles and abstraction as vehicles through which artists probe urgent issues of our time.

Gilbert Shelton est une figure de la bande dessinée aux Etats-Unis depuis les années 1960. Les contributeurs étudient sa carrière et son œuvre satirique sous l'angle de l'histoire de l'art et du design. Des témoignages d'acteurs français et américains ayant rencontré l'artiste au fil des décennies apportent un éclairage culturel.

À partir d'une étude historiographique des nouvelles formes typographiques, l'auteure s'intéresse aux enjeux politiques qui résident dans l'écriture inclusive. Elle souligne que la typographie est un outil émancipateur qui permet de matérialiser les existences queer, non-binaire, agenre ou encore genderfluid.

À partir des théories développées par plusieurs penseuses des Etats-Unis, qui dès le XIXe siècle postulent que le travail domestique entièrement pris en charge par les femmes est l'une des causes fondamentales des inégalités de genre, l'auteure revient sur l'histoire de l'architecture féministe. Elle montre comment leurs idéologies politiques les ont menées à créer des espaces physiques innovants.

Un choix de 37 entretiens qu'Andy Warhol a accordés de 1962 à sa mort en 1987. Ils couvrent une grande variété de sujets (peinture, mode, télévision, cinéma, argent, sexe, mort...), dévoilent une personnalité en perpétuelle évolution et offrent un témoignage sur une période de la culture américaine.

Une mise en lumière de l'accélération créative musicale survenue entre les années 1978 et 1983, appelée la new wave. Regroupant plusieurs genres musicaux comme la pop, le rock ou l'électronique, ce mouvement a créé des passerelles entre différents styles, leur donnant l'occasion de se mélanger pour donner naissance à de nouvelles branches.

Un dialogue entre les ruines de différentes périodes historiques et civilisations, jusque dans les sociétés industrielles contemporaines, ainsi qu'avec leurs représentations dans les arts d'Orient et d'Occident. L'anthologie de textes choisis sur les mots des ruines et autour d'elles permet de questionner les sociétés et la résilience des hommes face aux balafres des paysages.

Présentation du travail de l'artiste américain installé entre Paris et Los Angeles, à travers une série d'expositions, d'installations et de performances réalisées depuis 2010. Il pratique la céramique, la peinture de grand format et l'installation, employant diverses techniques et s'inspirant de plusieurs courants artistiques, du rococo à l'expressionnisme abstrait en passant par l'orientalisme.

More is more s'intéresse à ces designers qui ont décidé de ne pas céder à l'impératif du minimalisme soutenu par la plupart des designers ces dernières années. Aux contraires, ils cèdent au chaos de la vie ordinaire pour exprimer leur personnalité avec toujours plus de couleurs et de formes. Cet ouvrage célèbre le maximalisme en présentant les meilleurs exemples dans le design contemporain.

Le travail de M. Bascoulard qui a vécu à Bourges de 1939 à sa mort en 1978, est constitué de dessins figuratifs, d’œuvres abstraites, de cartes géographiques et de photographies qui le mettent en scène habillé en femme. P. Martinat retrace sa vie et son œuvre. Cette édition est complétée de 19 lettres inédites.

Catalogue présentant une séquence de différents corpus d’œuvres et d'environnements immersifs de l'artiste californien, dont le travail met en évidence, avec un humour grinçant, les conditionnements culturels, paternalistes ou genrés dans une perspective inspirée des pratiques féministes militantes. Sont notamment montrées la série des Kandor Cities et l'installation Day is done.

Du dessin et de la peinture à la gravure et à la sculpture, la pratique de Nicole Eisenman associe l'expérimentation formelle à de nombreuses références à l'histoire de l'art. Ses commentaires critiques et souvent humoristiques sur la nature en constante évolution de la vie publique remettent constamment en question les structures du pouvoir et les conceptions normatives du genre. Nicole Eisenman : What Happened présente le parcours de l'artiste avec plus de 200 illustrations en couleur, étudiées dans dix textes récemment rédigés. Les essais des conservateurs Mark Godfrey et Monika Bayer-Wermuth analysent l'évolution de l'œuvre d'Eisenman depuis les années 1990, tandis que Chloe Wyma se consacre aux récents engagements d'Eisenman en rapport avec la politique nationale et institutionnelle. Des textes d'artistes, de conservateurs et d'écrivains, dont beaucoup ont collaboré avec Eisenman, accompagnent le livre de réflexions personnelles sur d'importants projets passés ou sur les communautés lesbiennes et queer au sein desquelles Eisenman a joué un rôle central. Parmi les contributeurs figurent Jadine Collingwood, Britta Peters, Ann Philbin, Helena Reckitt, Joe Scotland, A.L. Steiner et Nicola Tyson. Abordant des œuvres réalisées sur plus de trente ans, cette publication retrace l'engagement d'Eisenman dans les changements technologiques, politiques et sociaux qui ont façonné nos vies individuelles au cours de cette période, jusqu'à ses récentes recherches sur la protestation et l'activisme.

Ecrivaine et essayiste, Maggie Nelson est considérée comme une des voix majeures de la non-fiction contemporaine. Dans ce livre, elle évoque sa rencontre avec Harry, vidéaste et performeur, se revendiquant gender fluid, ni homme ni femme, le couple qu'ils ont formé, l'enfant qu'elle a mis au monde, et livre une réflexion sur le genre et les identités assignées.

Design is broken. Young and not-so-young designers are becoming increasingly aware of this. Many feel impotent: they were told they had the tools to make the world a better place, but instead the world takes its toll on them. Beyond a haze of hype and bold claims lies a barren land of self-doubt and impostor syndrome. Although these feels might be the Millennial norm, design culture reinforces them. In conferences we learn that "with great power comes great responsibility" but, when it comes to real-life clients, all they ask is to "make the logo bigger."

This book probes the disillusionment that permeates design. It tackles the deskilling effects provoked by digital semi-automation, the instances of ornamental politics fashioned to please the museum-educational complex, the nebulous promises of design schools. While reviving historical expressions of disenchantment, Silvio Lorusso examines present-day memes and social media rants. To depict this disheartening crisis, he crafts a new critical vocabulary for readers to build upon. What this exposé reveals is both worrying and refreshing: rather than producing a meaningful order, design might be just about inhabiting chaos.

What was once a promising field rooted in problem-solving has become a problem in itself. The skill set of designers appears shaky and insubstantial – their expertise is received with indifference, their know-how is trivialised by online services, their work is compromised by a series of unruly external factors. If you see yourself as a designer without qualities; if you feel cheated, disappointed or betrayed by design, this book is for you.

Considérant la nature comme une chaîne nécessaire à comprendre et à apprivoiser, G. Clément décrit les phénomènes météorologiques comme la pluie ou le vent, non comme des ennemis mais comme des éléments naturels qu'il faut accueillir. Des phénomènes stupéfiants sont présentés. En 1946, V. Schaefer montre notamment qu'ensemencer le nuage à l'aide de neige carbonique produit aussitôt de la pluie.

"Critical designers" produced by an increasing number of design schools are prompted to address social, political and environmental issues through their practices. Yet, who can afford to continue such effort after graduation ? In a dynamic style holding multiple voices, Who Can Afford To Be Critical ? discusses the limits that affordability, class and labour impose upon the educational promise of holding a "critical" practice. Why do we tend to ignore the material and socioeconomic constraints that bind us as designers, claiming instead that we can be powerful agents of change ? In fact, where does our agency lie ? Instead of focusing on the dream of ethical work under capitalism, could we, instead, focus first on designers own working conditions, targeting them as one immediate site for collective action ? And can we engage politically with the world not necessarily as designers, but as workers, as activists, as citizens ?

Une nouvelle édition qui revient sur la riche histoire du graphisme en France depuis les années 1500, augmentée d'un chapitre sur la période 2005-2020. L'auteur propose une réflexion sur la place du graphisme dans les systèmes de communication et en tant que pratique artistique et sociale.

A partir de l'expression graphique des communautés LGBTQI en Belgique depuis les années 1950, l'exposition retrace l'histoire du mouvement militant pour les droits des homosexuels. Les messages ainsi que leurs formes graphiques et typographiques forment un outil de résistance, de lutte et de fierté.

Dans la polyphonie d'une île livre une généalogie raciale et coloniale du séga, une pratique poétique, musicale et dansée née à Maurice pendant l'esclavagisme colonial au sein de communautés de fugitifs, puis devenue une tradition touristique après la décolonisation. Déplier cette histoire revient à questionner la toute-puissance du colonialisme et entendre les subversions poétiques des ségatières et ségatiers de l'île Maurice. Car, dans les marges d'un rituel collectif, le séga fut l'endroit d'une création poétique où se reconfiguraient les normes de l'intime colonial. À l'heure du demi-siècle des décolonisations, Dans la polyphonie d'une île révèle les traces du colonial parmi les formes commémoratives contemporaines de séga, imposées comme sources mémorielles de la tradition mauricienne. Dans la première partie, l'autrice aborde ce sujet par le prisme des archives coloniales et retrace l'histoire des politiques culturelles qui, de 1715 à 1968, ont quadrillé les espaces des chants, des musiques et des danses de la colonie pour tracer les frontières de la race. Par quelles voix ces chants et ces danses issus de l'esclavagisme colonial arrivèrent-elles jusqu'ici, et avec eux, quels récits furent transmis ? Le séga est-il un folklore préservé par la tradition orale désormais offert à nos regards d'Occidentaux ? Par la retranscription inédite des chants de ségatiers et de ségatières que Caroline Déodat entreprend dans la seconde partie, cet ouvrage procède à l'excavation d'autres voix, dont les résonances sont activées au moyen d'un outillage conceptuel transdisciplinaire où l'anthropologie et l'ethnopoétique côtoient aussi bien la philosophie politique de Michel Foucault, Elsa Dorlin et Judith Butler que la théorie critique postcoloniale de Homi Bhabha, Frantz Fanon et Ann Laura Stoler.